
C’est d’abord un chant : You’ll Never Walk Alone, le classique popularisé par Gerry and the Pacemakers en 1963, que les tribunes de Liverpool (d’où le groupe est originaire) et du Borussia Dortmund reprennent à s’en déchirer les poumons les soirs de grands rendez-vous. C’est ensuite un environnement typiquement working class qui lie la plus grande cité portuaire anglaise et celle de la Ruhr, le principal bassin minier et sidérurgique allemand.
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Avec, bien sûr, plusieurs triomphes européens à la clé. Ici, on ne plaisante pas avec la fidélité aux couleurs et à l’histoire du club, on n’embauche pas des chauffeurs de virages, on encourage jusqu’au bout de la nuit. Et on a un supplément d’âme qui fait souvent la différence. Cette saison, c’est plus facile pour les Reds que pour le BVB. Quoique…
Fin 2024, on n’aurait pas parié notre Livret A sur la qualification parisienne en cas de duel face à l’actuel leader du championnat anglais. Les coéquipiers de Mo Salah ne touchaient plus terre tandis que la bande à Dembélé suait le burnous pour survivre à la phase de groupe. Et aujourd’hui ? Liverpool marque le pas et moins de buts, lâche des points en route, dégage une étonnante sensation de fébrilité défensive et offensive. « Leur capacité à répéter les efforts est en baisse, celle du PSG en hausse, note Christophe Jallet, consultant Canal+. C’est bénéfique pour les Parisiens. » À vérifier dès cet après-midi face aux zombies de Manchester City (17 h 30) avant le match aller le mercredi 5 mars au Parc des Princes.
En se qualifiant directement pour les 8es de finale grâce à des victoires de prestige (Real, Atlético…), le LOSC a réussi un coup aussi fumant qu’improbable, évitant les « gros ». Mais pas les indigestes : l’an passé, tout Paris s’était réjoui de jouer le Borussia pour aller en finale. On connaît la suite. Médiocre en Bundesliga, où il végète en milieu de tableau, le club de l’étonnant Serhou Guirassy, ancien Lillois et actuel meilleur buteur de la compétition, sait se remobiliser avec le soutien du « Mur jaune », la plus grande tribune d’Europe. Premier coup de semonce le mardi 4 mars avant le retour à Villeneuve-d’Ascq le 12. On n’oublie pas le dernier club français en Ligue Europa, Lyon, qui sera opposé aux Roumains du FCSB, le club dissident du Steaua Bucarest. On en reparlera.
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