
Le grand ménage a commencé à l’USAID. Ce dimanche 23 février, 1 600 employés ont été limogés par l’agence américaine de développement. « L’USAID débute la mise en place de la réduction de ses effectifs qui va affecter environ 1 600 employés d’USAID postés aux États-Unis », peut-on lire sur son site internet. La totalité des autres employés de l’USAID dans le monde seront également placés en congé administratif, à l’exception de la direction centrale et des responsables de fonction essentielles.
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L’USAID financera les rapatriements de ses personnels déployés à l’étranger. Ce plan de licenciement et de réduction du personnel a été initié dès le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le président américain, épaulé de son ministre Elon Musk, s’est rapidement attaqué à l’agence d’aide au développement. Dès son investiture le 20 janvier, le président a signé un décret ordonnant le gel de l’aide étrangère distribué par les États-Unis pour une durée de 90 jours. Le temps nécessaire à une inspection poussée et complète du fonctionnement de l’USAID.
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La mesure n’a pas manqué de provoquer une onde de choc mondiale. Après les annonces du président américaines, plusieurs manifestations avaient eu lieu aux États-Unis, tandis que nombre de médias étrangers se sont indignés de cette fermeture. Pour rappel, l’aide distribuée par l’USAID représente environ 42 % de l’aide humanitaire existante dans le monde. Dotée d’un budget de 42,8 milliards de dollars, l’agence employait plus de 10 000 personnes.
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Mais les inspections effectuées par le tout nouveau ministère de l’Efficacité publique (Doge) ont mis en lumière l’opacité du fonctionnement de l’USAID. L’argent du contribuable américain était ainsi distribué en partie à des organisations LGBT partout dans le monde, et servait également à financer des mouvements d’opposition en Hongrie, ou encore en Macédoine.
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