
Le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, et les premières mesures prises par la nouvelle administration contre l’immigration clandestine et le « délire transgenre », galvanisent les forces conservatrices en Occident. En Hongrie, le Premier ministre Viktor Orban a martelé que « le combat continue » et a annoncé une nouvelle batterie de mesures visant à lutter contre « l’empire libéral ».
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« Cette fois, le but n’est pas de déjouer, de survivre, mais plutôt de triompher. Nous nous sommes rebellés, maintenant nous voulons gagner », a déclaré le chef de gouvernement du parti nationaliste Fidesz, lors d’un discours à Budapest samedi 22 février. Et d’ajouter, en référence à son « ami » Trump : « Du point de vue de la Hongrie, pendant la bataille de David contre Goliath, le frère de David, qui semble être un type plutôt costaud, est arrivé ».
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Viktor Orban, en conflit depuis des années avec Bruxelles, l’ancienne administration américaine démocrate ou encore le financier américano-hongrois George Soros, a déclaré préparer une nouvelle loi pour lutter dans les prochaines semaines contre les ONG « servant des intérêts étrangers ». Il a en outre promis d’envoyer un émissaire aux États-Unis pour recueillir « des preuves » sur une ingérence étrangère supposée en Hongrie. « Les Américains ont exposé et rendu publique la machine de pouvoir totalement corrompue et répressive qui a pompé des milliards du budget américain » pour « acheter des journalistes, des juges, des politiciens, des fondations, une vaste machine qui a mené une dictature libérale de l’opinion et de la répression politique dans tout le monde occidental, y compris en Hongrie », a-t-il précisé.
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« Je conseille aux organisateurs de la Gay Pride de ne pas prendre la peine de préparer le défilé de cette année : c’est une perte d’argent et de temps »
En outre, le chef du gouvernement hongrois a proposé un amendement constitutionnel stipulant qu’une personne est « soit un homme, soit une femme ». Une mesure faisant écho à un décret signé par le président américain, le mois dernier, affirmant qu’« il n’y a que deux sexes, masculin et féminin ». « Je conseille aux organisateurs de la Gay Pride de ne pas prendre la peine de préparer le défilé de cette année : c’est une perte d’argent et de temps », a également averti Viktor Orban, sans fournir plus de détails.
Enfin, toujours dans une optique de défense des valeurs traditionnelles, le Premier ministre hongrois a annoncé l’introduction d’avantages fiscaux à vie pour les mères ayant au moins deux enfants.
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Viktor Orban a exprimé à de nombreuses reprises son enthousiasme pour le succès des forces conservatrices en Europe, dans la foulée de la victoire des républicains aux États-Unis. Lors d’une réunion des leaders du groupe Patriotes pour l’Europe au Parlement européen, le 8 février à Madrid, il avait assuré que « la tornade Trump a(vait) changé le monde » et que « le monde et l’Europe viv(aient) une accélération de l’histoire ». « Une ère a pris fin. Hier nous étions les hérétiques. Aujourd’hui, nous sommes le courant majoritaire », s’était réjoui le président du Fidesz, aux manettes de la Hongrie depuis 2010.
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