
Si les négociations vont bon train entre Washington et Moscou pour mettre fin au conflit en Ukraine, Vladimir Poutine n’entend pas freiner le développement de l’armée russe. « Aujourd’hui, dans un contexte de changements rapides dans le monde, notre stratégie de renforcement et de développement des forces armées reste inchangée », a déclaré le maître du Kremlin, lors d’un discours à l’occasion de la Journée des défenseurs de la patrie en Russie, ce 23 février. « Nous continuerons à améliorer les capacités de combat de l’armée et de la marine, leur préparation au combat en tant que composante essentielle de la sécurité de la Russie (et) garantie de sa souveraineté présente et future », a souligné le chef d’État.
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En décembre dernier, les parlementaires russes ont voté une nouvelle hausse de 30 % des dépenses militaires en 2025 : celles-ci vont ainsi atteindre 119 milliards d’euros, soit plus de 6 % du PIB russe. En tout, au moins 40 % du budget fédéral 2025 sera consacré à la Défense et à la sécurité nationale. En 2024, le budget militaire russe avait déjà explosé, avec une augmentation de près de 70 % sur un an.
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« Aujourd’hui, au péril de leur vie et en faisant preuve de courage, ils défendent résolument leur terre natale, les intérêts nationaux et l’avenir de la Russie »
Vladimir Poutine, qui a lancé en février 2022 une guerre d’invasion de l’Ukraine, a déclaré ce 23 février dans une vidéo publiée par le Kremlin que les soldats russes, « aujourd’hui, au péril de leur vie et en faisant preuve de courage, défendent résolument leur terre natale, les intérêts nationaux et l’avenir de la Russie ».
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Depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche, les autorités russes mènent des négociations directes avec l’administration américaine en vue de trouver un accord de cessez-le-feu en Ukraine. Kiev et ses alliés européens reprochent à Washington de les tenir à l’écart de ces pourparlers.
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