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Quatre gardes à vue sont en cours, dont celle de l’assaillant de l’attentat de Mulhouse, a fait savoir le parquet antiterroriste, cité par l’AFP ce lundi 23 février. L’agence de presse rapporte également qu’un conseil interministériel sur l’immigration aura lieu ce mercredi, dans la foulée de cet attentat.
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Samedi 22 février, un Algérien de 37 ans a tué à l’arme blanche une personne et blessé grièvement au moins trois policiers municipaux, à Mulhouse (Haut-Rhin). L’assaillant a crié « Allah akbar » à plusieurs reprises lors de l’attaque, qui a coûté la vie à un Portugais de 69 ans, et lors de son interpellation par les forces de l’ordre.
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L’assaillant figurait sur le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT). Il avait été condamné en 2023 pour apologie du terrorisme, après avoir posté une vidéo appelant au djihad, et faisait l’objet d’une interdiction de territoire de dix ans prononcée par la justice française. Pour autant, il se trouve toujours présent sur le sol français, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF) et malgré un placement en centre de rétention administrative (Cra). En juin 2024, il avait été libéré de ce dernier après 180 jours. Or l’Algérie a refusé d’accorder le laissez-passer consulaire (LPC) nécessaire à son éloignement. « Voilà un individu qui aurait dû être accepté par l’Algérie, et l’Algérie l’a refusé. À dix reprises, mes services ont relancé le consulat algérien sans jamais obtenir de réponse », a dénoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, au 20 heures de TF1.
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En déplacement au salon de l’agriculture à Paris, le président de la République Emmanuel Macron a évoqué un « acte de terrorisme », « islamiste ».
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