
C’est une affaire sordide et d’une ampleur inédite que vient de révéler le Parisien. Selon nos confrères, un réseau de pédocriminalité d’un genre sans précédent a été identifié dans le cadre d’une vaste enquête menée par l’Office des mineurs (Ofmin). Partant de la Loire-Atlantique, celle-ci s’étend jusqu’en Belgique. Une information judiciaire est en cours au tribunal judiciaire de Nantes pour une série de crimes d’une extrême gravité : viols sur mineurs, actes de torture et de barbarie, traite des êtres humains… Le tout en bande organisée.
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Trois suspects ont déjà été identifiés, mis en examen et incarcérés début février. Mardi, deux nouveaux suspects ont été interpellés par les enquêteurs de l’Ofmin, en France et en Belgique. Ces deux opérations ont permis de mettre un terme aux agissements de ce groupe de criminels pervers. Ce réseau a été découvert grâce à la diffusion sur le Darknet, la partie cachée d’Internet prisée par les pédocriminels, de photos et vidéos montrant des viols et sévices infligés à des enfants en bas âge, voire à des nourrissons, au cours du second semestre 2024.
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Un professionnel de la petite enfance à la tête du réseau
Ces images choquantes ont alerté les services de police spécialisés à travers l’Europe et le monde, qui ont confirmé leur authenticité et leur caractère récent, précise le Parisien. Bien qu’il soit difficile de localiser immédiatement le lieu de ces « orgies » criminelles, l’Ofmin oriente ses soupçons vers la France. Après plusieurs recoupements, les enquêteurs ont finalement identifié un professionnel de la petite enfance résidant en Loire-Atlantique.
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Cet homme est soupçonné d’avoir été l’organisateur du réseau. Profitant de son statut professionnel, il aurait fourni les très jeunes victimes à des complices venus de toute la France, et même de l’étranger, pour des rendez-vous fixés à l’avance par des moyens de communication cryptés. Les enfants, dont l’état de léthargie de certains d’entre eux fait peser un fort soupçon de soumission chimique, étaient ensuite abusés, violés et filmés lors de sessions en groupe.
Cinq suspects interpellés
À ce stade de l’enquête, quatre victimes de moins de cinq ans ont été identifiées. D’autres pourraient encore être découvertes. Les investigations se poursuivent pour examiner des rencontres antérieures à 2024, tandis que le parcours du professionnel de la petite enfance est particulièrement scruté. L’affaire, qui dévoile de nouvelles surprises à chaque étape, a également révélé un lien entre l’organisateur du réseau et un assistant familial de 32 ans, incarcéré en octobre pour des soupçons de viols et de tortures sur une enfant handicapée de 4 ans. Les deux enquêtes restent pour l’instant distinctes, indique le Parisien.
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Le 4 février, deux complices ont été placés en garde à vue aux côtés de l’organisateur présumé du réseau, suivis de deux nouvelles interpellations mardi. L’un des suspects, déjà condamné en Belgique pour homicide et viols sur mineurs, a été arrêté sous mandat d’arrêt européen et sera bientôt extradé. Le dernier suspect arrêté en France sera présenté au juge lundi. Les cinq suspects, qui contestent les faits qui leur sont reprochés, risquent tous la réclusion criminelle à perpétuité.
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