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Deux ans après, l’affaire Bayou prend fin. Les plaintes pour « harcèlement moral » et « abus de faiblesse » le visant ont été classées sans suite pour « absence d’infraction », a annoncé son avocate Marie Dosé, jeudi 20 février, dans un communiqué, confirmant une information du Point.
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« C’est la fin d’un long calvaire », écrivent Julien Bayou et son avocate dans leur communiqué. « Harcelé depuis deux ans et accusé sans l’ombre d’une preuve par cette ex-compagne, Julien Bayou a été traité comme un “présumé coupable” par son ancien parti, lequel ne lui a jamais permis de se défendre », poursuivent-ils. Et d’ajouter : « Pire, il a choisi d’en faire le bouc émissaire idéal et a toujours refusé de reconnaître son innocence, malgré deux enquêtes internes aux conclusions similaires à celles de la justice ».
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L’affaire débute en 2022. Un mail est d’abord adressé à la cellule interne d’EELV : Anaïs Leleux porte des accusations de violences sexistes et sexuelles contre son ex-conjoint. La cellule s’est autosaisie pour enquêter. Julien Bayou, alors patron du parti écologiste et coprésident du groupe à l’Assemblée nationale, se met en retrait et quitte ses fonctions en septembre 2022.
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Six mois plus tard, le groupe écologiste acte la fin de la mise en retrait du député après la clôture de l’enquête interne, faute d’avoir pu entendre la plaignante. Le parlementaire s’est alors estimé « blanchi » et « innocenté ». À l’époque, aucune plainte n’avait été déposée, ni aucune enquête judiciaire ouverte.
Mais deux enquêtes sont ouvertes en mars 2024 à Paris après les plaintes d’Anaïs Leleux pour harcèlement moral et abus de faiblesse. Entre-temps, Julien Bayou a claqué la porte du parti et du groupe parlementaire. Il n’avait, en outre, pas été investi par le NFP pour les élections législatives de juin 2024. Cette décision finale vient clore une longue et difficile épreuve pour l’ancien député.
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