
Quand elle évoque les sept mois pendant lesquels elle s’est dévouée entièrement à son rôle de Marie-Antoinette, Emilia Schüle n’élude pas l’ampleur de l’investissement qu’elle a dû consentir : « Pendant tout ce temps, je n’ai vu ni ma famille ni mes amis. J’existais juste pour la série, c’était un vrai défi ! » Et pour cause, puisqu’à l’image du niveau d’exigence attendu de la part de ses comédiens, la production a mis la barre très haut afin que chaque personnage, chaque scène et chaque détail soient au plus près de la réalité de l’époque.
Publicité
La suite après cette publicité
Pour que l’actrice allemande incarne au mieux l’épouse de Louis XVI, les « petites mains » de la série ont ainsi passé environ 400 heures à la préparer, essentiellement aux départements maquillage et coiffure. À lui seul, son personnage comptait neuf perruques différentes, toutes spécialement fabriquées à la main pour cette deuxième saison.
Un voyage dans le temps aussi élégant que réaliste
Pour habiller l’ensemble du casting, plus de 150 costumes, nécessitant 30 000 heures de travail, ont en outre été confectionnés. Tous s’inspirant de la mode de ces années-là précisément. Avec, en bonus, plus de 4 000 boutons (symbole du niveau social de l’époque) reproduits quasi à l’identique grâce à l’impression 3D. Et les décors, essentiels ici, sont aussi majestueux que soignés. Si le château de Versailles s’est ouvert au tournage le temps d’une journée, environ 80 autres lieux ont été utilisés. Les 2 400 figurants ont été répartis entre le Palais-Royal, une dizaine de châteaux (près de Paris) et plus de 2 000 mètres carrés d’intérieurs reconstitués dans les studios de Bry-sur-Marne. Au total, plus de 500 personnes ont participé à cette création made in StudioCanal.
Les accents ont également été supervisés par une coach vocale dépêchée pour uniformiser les voix de ce tournage très international et éviter les dissonances (la série est jouée en anglais) entre les Américains, les Britanniques, les Allemands et les Français… Dans un autre genre, une « coordinatrice d’intimité » a été recrutée pour venir jouer les « nounous » sur le tournage et superviser les scènes d’amour ou les scènes difficiles à appréhender. Une démesure à tous les niveaux, donc, au service d’une série qui nous embarque, dès sa première scène, dans un voyage dans le temps aussi élégant que réaliste.
Marie-Antoinette : l’affaire du collier ★★★
La suite après cette publicité
De Deborah Davis, avec Emilia Schüle, Louis Cunningham, Freya Mavor. Huit épisodes de 52 minutes. Demain à 21 h 10.
Source : Lire Plus