L’essentiel
- L’adolescent de 17 ans, blessé par balle dimanche par les gendarmes près d’Annecy, sera jugé pour « provocation directe à un acte de terrorisme ».
- L’individu, proche de la mouvance Incel, a été placé en garde à vue puis admis en soins psychiatriques. Lors de son audition, il a affirmé avoir « uniquement souhaité mettre en scène son suicide ».
- Le jeune homme est convoqué devant un juge pour enfants pour répondre de plusieurs chefs d’accusation, dont « provocation directe à un acte de terrorisme commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ».
Le jeune de 17 ans, blessé par balles dimanche par les gendarmes près d’Annecy, va être jugé pour « provocation directe à un acte de terrorisme », a indiqué mercredi le parquet. Dimanche dernier, ce mineur avait menacé « de s’en prendre à des femmes avec un couteau » lors d’un live TikTok, ce qui avait été entraîné une « alerte » de la plateforme gouvernementale de signalement de contenus et comportements en ligne illicites, Pharos.
L’adolescent était connu pour être proche de la mouvance Incel (des hommes considérant qu’ils seraient célibataires à cause des femmes qui ne veulent pas d’eux), avait expliqué la procureure Line Bonnet dimanche.
Les gendarmes l’avaient rapidement localisé sur la commune de Meythet, près d’Annecy, en Haute-Savoie. Il avait alors sorti un couteau de son sac et s’était « montré menaçant ». Un militaire avait alors ouvert le feu, le blessant à la jambe, sans que ses jours ne soient en danger.
L’individu avait été placé en garde à vue après les faits avant qu’elle ne soit levée mardi « à la suite de la décision du préfet de la Haute-Savoie d’ordonner son admission en soins psychiatriques sans consentement », explique la procureure dans un communiqué. Lors de son audition, « il a contesté avoir l’intention d’attenter à la vie de quiconque indiquant avoir uniquement souhaité mettre en scène son suicide ».
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Il est convoqué devant un juge pour enfants où il devra répondre de « provocation directe à un acte de terrorisme commise au moyen d’un service de communication au public en ligne », ainsi que « menace de mort contre les personnes et apologie publique d’un acte de terrorisme commise au moyen d’un service de communication au public en ligne ».