Et de six. Pour la sixième fois, François Bayrou échappe à une motion de censure de la gauche. Pour l’occasion, ce mercredi 19 février, l’Assemblée nationale a, sans surprise, rejeté la motion de censure déposée par les députés du Parti socialiste. Cette dernière visait à protester contre un gouvernement ayant « cédé aux passions tristes de l’extrême droite », en référence notamment aux propos du Premier ministre sur le « sentiment de submersion » migratoire. Mais le texte n’a recueilli que 181 votes pour, loin des 289 voix nécessaires pour renverser le gouvernement.
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L’issue du scrutin ne faisait pas de doute, les députés du Rassemblement national ayant par avance fait savoir qu’ils ne soutiendraient pas cette motion. « Le Parti socialiste l’a déposée pour une seule et unique raison : revenir et contester les propos de bon sens, même s’ils sont insuffisants, du Premier ministre », avait indiqué le porte-parole du groupe RN, Thomas Ménagé, ce dimanche sur France Inter.
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Les socialistes avaient auparavant refusé de voter les motions de censure déposées par La France insoumise sur le budget. Le premier secrétaire du PS Olivier Faure avait défendu le choix d’incarner « une gauche qui propose et avance ». Le chef de file des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon, avait fustigé cette ligne, annonçant que sa formation tournait « la page d’une alliance toxique » avec les socialistes.
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