
Le 24 avril, le leader communiste publiera aux éditions du Cherche Midi un ouvrage qui risque de faire grincer des dents à gauche. Son titre : Le parti pris du travail. Sans que l’on connaisse encore le contenu précis de cet ouvrage, l’homme politique a fait quelques confidences, rapportées par L’Opinion. « Je veux supprimer le RSA », aurait-il déclaré ce mardi 18 février, dans un restaurant du XIXe arrondissement. « Oui, je condamne cette France qui a assommé des générations entières à coups de RSA. Cela a permis à la droite de séparer les gens entre des travailleurs et des cassos », rapporte encore le journal libéral.
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Fabien Roussel souhaiterait garantir à chacun un emploi et contrer la rhétorique anti-assistanat : « Des gens se disent : “Pourquoi je me crève la paillasse à bosser pendant que mon voisin qui touche le RSA vit aussi bien que moi ?” ». Partant, le secrétaire national du Parti communiste français propose de « créer les conditions de sortie du RSA », avec « une liberté de changer de travail, qui ne soit pas la flexibilité voulue par Macron ».
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Le maire de Saint-Amand-les-Eaux aurait poursuivi, toujours selon L’Opinion : « Quand tout est fait pour nous diviser en fonction de notre couleur de peau, de notre religion, de notre lieu d’habitation — urbains versus ruraux —, quand certains à gauche ne proposent rien d’autre que le chaos, le travail doit être le socle du rassemblement ».
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Ce n’est pas la première fois que Fabien Roussel se distingue, à gauche, avec un discours mettant l’accent sur le travail au point de remettre en cause certaines aides sociales. En 2022 par exemple, le communiste avait estimé que « la gauche doit défendre le travail et le salaire et ne pas être la gauche des allocations, des minima sociaux et des revenus de substitution ». « Je ne suis pas pour une France du RSA et du chômage », a-t-il martelé.
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