C’était l’onde de choc du week-end. Vendredi, à Munich, le vice-président américain J.D. Vance a lancé un avertissement d’une implacabilité inédite à ses homologues européens. Son discours, aussi virulent que lucide, restera dans les annales. Au cœur de son intervention : l’immigration massive. « Je pense qu’il n’y a aucun sujet plus important que l’immigration de masse », martèle-t-il, avant de fustiger les décisions délibérées des élites européennes, qui ont conduit à cette situation. Puis vient la phrase coup de poing : « Aucun électeur de ce continent n’a voté pour ouvrir les frontières à des millions de migrants inconnus. » Un électrochoc pour des dirigeants qui persistent à nier l’évidence, un cri du cœur pour des peuples européens excédés par une immigration qu’ils n’ont jamais choisie. Un constat que personne ne veut chiffrer en Europe.
Personne, sauf peut-être un homme. Vous ne l’avez jamais vu. Marc Vanguard n’apparaît ni sur les plateaux télévisés, ni dans les colonnes des grands médias. Il ne commente pas, il dissèque. Il ne brode pas, il démontre. Son arme ? Les chiffres. « Tout est moral dans les individus, mais tout est physique dans les masses. » Cette maxime de Benjamin Constant, Marc Vanguard en a fait son credo. Son terrain, ce sont les données brutes, les statistiques implacables, les courbes que personne n’ose publier. Depuis plusieurs années, il met en lumière l’un des débats les plus explosifs de notre époque.
Suivi par des milliers d’abonnés sur les réseaux sociaux, son compte X (@marc_vanguard) est devenu une référence incontournable, compilant plus de 500 graphiques sur l’immigration, la criminalité, l’éducation et l’impact des politiques publiques. Aucun fact-checker de Libération ou du service public n’a réussi à le contredire. Pire encore, il est cauchemar des faussaires du lyssenkisme, ces démographes militants comme Hervé Le Bras, qui manipulent les chiffres pour cacher la vérité aux Français.
Pour la première fois, Marc Vanguard collabore avec Le Journal du Dimanche pour lever le voile sur les chiffres interdits. Flux migratoires, impact démographique, poids économique, pression sur l’éducation, insécurité, transformation culturelle… Tout est passé au crible, avec une rigueur implacable, loin des artifices idéologiques et des approximations médiatiques. Marc Vanguard n’impose rien. Il expose. Ses chiffres ne sont ni de droite ni de gauche. Ils sont le miroir brut de la réalité. Quelques jours seulement après la publication du bilan migratoire de 2024, le JDD lève le voile sur les vrais chiffres de la submersion.
À peine nommé Premier ministre, François Bayrou a lancé un pavé dans la mare en affirmant que la France s’approchait d’un « sentiment de submersion » migratoire. Une déclaration politique qui s’appuie pourtant sur des données officielles. Les chiffres ministériels sont sans appel : en vingt ans, l’immigration légale a plus que doublé.
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En 2002, la France délivrait environ 160 000 titres de séjour ; en 2024, elle en attribue 337 000. Contrairement aux idées reçues, l’immigration de travail reste marginale dans ces flux : en 2024, seulement 17 % des titres sont délivrés pour un emploi. Le principal moteur reste le regroupement familial : 27 % des titres sont accordés pour ce motif, tandis que les étudiants représentent 32 %, et les autres catégories 24 %. Ce qui fait de la France un champion d’Europe occidentale de l’immigration familiale. Selon l’OCDE, entre 2005 et 2020, 41 % des immigrés en France sont entrés pour des raisons familiales, un taux bien supérieur à celui de l’Allemagne (15 %), et devant la Finlande et la Suède (38 %).
Autre canal majeur : le droit d’asile. Après un record en 2023, les demandes ont légèrement reculé en 2024 avec 131 000 dossiers déposés, contre 53 000 en 2002. Une progression spectaculaire qui s’explique par l’élargissement constant des critères d’éligibilité. Selon une étude de l’Observatoire de l’immigration et de la démographie, au moins 580 millions de personnes à travers le monde pourraient prétendre à l’asile en France.
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Mais le nerf de la guerre, ce sont les expulsions. Et sur ce terrain, la situation est dramatique. La grande majorité des déboutés du droit d’asile restent en France et viennent grossir la population clandestine, estimée entre 600 000 et 900 000 personnes selon le Sénat. La raison ? Seulement 7 % des OQTF (obligations de quitter le territoire français) sont effectivement appliquées. Un chiffre en chute libre par rapport aux 22 % sous Brice Hortefeux, et qui n’a cessé de baisser depuis 2012.
En onze ans, un million d’OQTF sont restées lettre morte. Pire encore : ces étrangers en situation irrégulière finissent souvent régularisés avec le temps. Depuis 2012, 400 000 clandestins ont obtenu des papiers, soit près de 30 000 par an. Un chiffre que Bruno Retailleau promet de réduire, notamment en abrogeant la circulaire Valls, qui facilitait jusqu’ici ces régularisations. Mais tant que la France ne reprendra pas le contrôle de ses flux migratoires, aucune réforme ne sera viable. La submersion, pour l’instant, n’est pas qu’un sentiment. Elle est un chiffre.
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