
Immigration, liberté d’expression, élections allemandes… J.D. Vance n’a pas mâché ses mots. Au lendemain d’un attentat à la voiture-bélier à Munich, le vice-président américain a pris la parole lors de la Conférence sur la sécurité, organisée dans la ville bavaroise le vendredi 14 février. Face à un parterre de dirigeants internationaux, il a livré une vision sans concession des défis qui, selon lui, menacent l’Occident.
Publicité
Lors de sa prise de parole, le bras droit de Donald Trump a notamment estimé qu’il n’y avait « aucun sujet plus important que l’immigration de masse ». Il semble également avoir pris position pour l’Alternative pour l’Allemagne (AfD), en jugeant qu’il n’y avait « pas de place pour des pare-feux » contre le parti nationaliste allemand.
La suite après cette publicité
Le discours de J.D. Vance a provoqué une onde de choc à gauche, où certains lui reprochent d’avoir à peine évoqué la guerre en Ukraine, malgré son entretien avec Volodymyr Zelensky. Mais si ses propos ont fait grincer des dents chez les progressistes européens, ils ont, en revanche, été largement salués par la droite française, qui y voit un discours de vérité.
La suite après cette publicité
Sur le réseau social X, Marion Maréchal a considéré qu’il avait tenu « un discours de vérité à Munich face à nos dirigeants européens ». Éric Ciotti a de son côté évoqué un « discours historique » : « Il y aura un avant et un après dans le destin de l’Europe. Un discours pour le réveil européen, un discours pour l’Histoire », a écrit le fondateur de L’Union des droites pour la République (UDR). Le vice-président du parti, Alexandre Avril, a lui aussi mentionné « le discours du siècle ». Selon lui, « les leaders européens, à commencer par Emmanuel Macron, devraient entendre ces mots très sages » et il est « regrettable que le vice-président américain en vienne à défendre la voix des Européens mieux que la plupart de leurs dirigeants ».
Pour l’eurodéputée du Rassemblement national, Virginie Joron, J.D. Vance a « remis l’église au milieu du village en tançant les gouvernements européens pour avoir ignoré la volonté de leur peuple », écrit-elle sur X. L’élue a d’ailleurs donné l’exemple de l’annulation de l’élection présidentielle en Roumanie par la Cour constitutionnelle, alors que le candidat nationaliste Calin Georgescu avait remporté le premier tour, après une campagne entachée par des soupçons d’ingérence russe. Florian Philippot a enfin jugé que J.D. Vance venait de « pulvériser l’UE » avec son discours. « Toute la tyrannie de la putride Union européenne a été dénoncée ! Que les Français entendent ce bon sens exprimé », a encore écrit le président des Patriotes sur X.
Source : Lire Plus