![Jamel Debbouze.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/15/11/sipa_01188309_000020.jpg?VersionId=Ak6Qk3ME4NMxz0GliWN1Bx5Z3yDWC232)
« À toutes les élections depuis vingt piges, j’ai été désagréablement surpris de voir que la France se méfiait de plus en plus d’elle-même. » Jamel Debbouze a livré sa vision de la politique française à l’occasion de la sortie du film Mercato de Tristan Séguéla, dans lequel il incarne un agent de joueurs de football. Dans un entretien accordé au Parisien et à cinq de ses lecteurs, l’humoriste a notamment déclaré que « l’immigration rapporte 15 milliards à la France ».
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« La solidarité » pour « dégommer le RN »
« C’est injuste : l’immigration rapporte 15 milliards à la France. Mais j’ai envie de rester optimiste », a-t-il affirmé dans cette interview publiée ce samedi 15 février, sans donner la source d’un tel chiffre. L’artiste de 49 ans a regretté les « disparités croissantes » dans le pays et le fait que les immigrés soient, selon-lui, « affublés de tous les maux ». Il ajoute : « La seule manière de dégommer le RN (Rassemblement national), c’est la solidarité, l’intelligence et l’ouverture d’esprit. »
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Pour 2027, Jamel Debbouze dit attendre « un programme social fort » : « J’ai été élevé par Bernard Hugo, l’ancien maire (PCF) de Trappes. En réalité, il n’était ni communiste, ni de gauche, ni de droite : il était humaniste. » Une approche dont la France aurait selon lui « besoin » pour « recréer du lien » au sein de la population.
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« J’ai voté Macron par dépit »
L’humoriste ne cache pas avoir voté pour Emmanuel Macron en 2022 : « J’ai voté Macron par dépit au deuxième tour. » Interrogé sur sa présence en octobre dernier dans la délégation accompagnant le président au Maroc, il a précisé avoir été « invité par le Maroc », une invitation « validée par la France ». « J’ai choisi de ne pas être dans la délégation, j’ai pris un billet Ryanair. C’était important d’être là-bas parce qu’on a tellement souffert des restrictions de délivrance de visas. C’était un étouffoir, après deux ans de confinement à cause du Covid », a-t-il conclu.
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