L’essentiel
- Un Polonais de 37 ans a été arrêté au péage de Biriatou avec 58 kg de cocaïne cachés dans la remorque de son pick-up, pour une valeur estimée à 3,5 millions d’euros.
- Le suspect a été mis en examen et une information judiciaire a été ouverte notamment pour « importation de stupéfiants en bande organisée, acquisition, détention, transport, offre ou cession de stupéfiants et participation à une association de malfaiteurs criminelle ».
- L’enquête se poursuit pour identifier les complices de cette « organisation criminelle internationale et structurée », confirmant, selon le parquet, « la diversification des voies d’acheminements de la cocaïne en Europe. »
Ce lundi10 février, un Polonais de 37 ans au volant d’un puissant pick-up, tractant sur sa remorque un bateau de type hors-bord, a attiré l’attention des douaniers, au péage de Biriatou, près de la frontière espagnole. « La fouille minutieuse de l’ensemble a permis la découverte, dans des caches aménagées dans la structure de la remorque, de pains de cocaïne représentant un poids total de 58 kg, soit une valeur marchande à la revente de près de 3,5 millions d’euros », détaille ce vendredi le procureur de la République de Bordeaux, Renaud Gaudeul, dans un communiqué.
Des investigations ont été menées par l’office antistupéfiants de Bayonne pendant la garde à vue du suspect. Et ce vendredi, une ouverture d’information judiciaire a eu lieu par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) « des chefs d’importation de stupéfiants en bande organisée, acquisition, détention, transport, offre ou cession de stupéfiants, participation à une association de malfaiteurs criminelle, refus de fournir les codes de déverrouillage de téléphones et délits douaniers associés à l’encontre du polonais ». L’automobiliste polonais doit être présenté au juge des libertés et de la détention. Le parquet a requis son placement en détention provisoire.
L’enquête se poursuit et doit permettre d’interpeller les complices de cette « organisation criminelle internationale et structurée », souligne le parquet de Bordeaux, qui voit dans cette affaire une confirmation de « la diversification des voies d’acheminements de la cocaïne en Europe. »