Le temps du deuil. Alors que les investigations se poursuivent sur le meurtre de Louise, la famille de la collégienne a demandé vendredi à être épargnée par la pression médiatique. « La première phase de l’enquête est terminée. Pour la famille de Louise, à l’atrocité des faits s’est ajouté le harcèlement de certains médias », a déclaré leur avocate, Caty Richard. Elle insiste sur leur besoin de « temps » et de « respect » dans cette épreuve. Les parents prendront la parole la semaine prochaine.
La collégienne avait disparu vendredi dernier après ses cours. Son corps a été découvert dans un bois à Longjumeau, non loin de son établissement d’Epinay-sur-Orge. Rapidement interpellé, Owen L., 23 ans, a été placé en garde à vue lundi soir avant d’avouer son crime mardi. Son ADN a été retrouvé sur le corps de la fillette. Mercredi soir, il a été mis en examen pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans et écroué.
Selon le procureur, le suspect aurait paniqué face aux cris de Louise alors qu’il tentait de la « racketter ». Décrit comme pouvant être « violent », cet étudiant en BTS informatique passait une grande partie de son temps sur les jeux vidéo et pouvait être sujet à de « violentes colères ».
Toutefois, aucun suivi médical ou psychologique ne lui avait été imposé. Son passé judiciaire fait état d’une tentative de vol en 2021 et d’un vol en 2022, ayant conduit à des alternatives aux poursuites.
Sa compagne, du même âge, est également mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire. Alors que la justice entame une procédure qui s’annonce longue, la douleur de la famille reste immense. Elle appelle maintenant à être laissée en paix pour faire face à cette tragédie.