
La préfecture d’Eure-et-Loir rapporte qu’une attaque à l’arme blanche a eu lieu ce 13 février à 17 h dans la commune de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir). Les deux victimes, une femme âgée de 65 ans et son fils âgé de 42 ans, en urgence absolue, ont été transportées au Centre hospitalier du Coudray. Leur pronostic vital était engagé ce jeudi soir. Le suspect, un « individu de nationalité marocaine qui faisait l’objet d’un arrêté d’hospitalisation complète sous contrainte depuis le mois de septembre 2024 », selon le communiqué de la préfecture, a été interpellé.
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Pris en charge dans une antenne de l’hôpital Ey à Lucé, il se serait enfui avant de blesser deux personnes, « dans des circonstances qui restent encore à déterminer ». D’après L’Écho Républicain, l’homme âgé de 39 ans a ses parents domiciliés à Lucé, où l’agression s’est déroulée, dans le hall d’un immeuble de la rue de Bruxelles.
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Toujours selon nos confrères, le suspect, présumé innocent, aurait activé plusieurs sonnettes sur l’interphone du bâtiment 25 de la même rue, jusqu’à ce qu’une personne lui ouvre. Une fois dans le hall, il aurait frappé à la porte de la victime. À l’ouverture de la porte, il l’aurait alors poignardée au ventre avant de blesser son fils au niveau du thorax. L’homme aurait ensuite pris la fuite et rejoint son domicile, tandis qu’un voisin des victimes et des membres de sa propre famille alertaient les secours.
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Arrivé en France en 2002, cet individu de nationalité marocaine a été condamné à plusieurs reprises, en 2016, 2020 et 2023, pour trafic de stupéfiants, rébellion et violences contre une personne dépositaire de l’autorité publique. Des infractions qui ont conduit au non-renouvellement de sa carte de résident en octobre 2024. « Conformément à la réglementation, une dégradation de titre sous la forme d’une admission provisoire au séjour de six mois était en cours de délivrance », précise la préfecture d’Eure-et-Loir.
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