![Au Théâtre Marigny, à Paris, l’ancien garde des Sceaux revient sur ses quatre années passées à la Chancellerie, sans épargner ses contempteurs.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/13/09/sipa_01175225_000063.jpg?VersionId=tApL2M4iF10vn17w9Q6d76I4gJW.6my4)
Invité en 2020 au micro d’Europe 1, Éric Dupond-Moretti avait dénoncé la « surenchère populiste » d’une partie de la droite après le viol d’une adolescente par un multirécidiviste à Nantes, tout en récusant tout « l’ensauvagement de la société ». Un terme – à l’époque repris par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin – coupable de développer, selon lui, « un sentiment d’insécurité ».
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Cinq ans plus tard, l’ancien ministre en veut aux médias, et notamment aux chaînes d’information en continu comme CNews, qui auraient « très régulièrement » dénaturé ses propos. « Il y a longtemps, j’ai dit : “il y a de l’insécurité”, certes, mais aussi “un sentiment d’insécurité alimenté par les chaînes d’information en continu”. Ensuite, les médias ont tronqué ma phrase de multiples fois », s’est plaint l’ancien garde des Sceaux, ce mercredi 13 février, sur le plateau du Club Le Figaro Culture. Avant de déplorer : « Et après, vous ne pouvez rien rectifier ».
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Toujours remonté, le ministre de la Justice a alors tenté d’expliquer ce qu’il voulait dire à l’époque. « Un crime décliné 50 fois, ça finit dans nos têtes par faire 50 crimes », a-t-il précisé sur le plateau du Club Le Figaro Culture.
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La conversation s’est ensuite recentrée sur son spectacle, dont il est venu faire la promotion. Dans J’ai dit oui !, à l’affiche du théâtre Marigny depuis le 1er février, l’ancien garde des Sceaux se livre, seul sur scène, sur son expérience à la Chancellerie, son immersion dans les coulisses du pouvoir, sur les attaques et les procédures qu’il a affrontées… tout en réglant quelques comptes au passage.
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