![La députée de Seine-et-Marne Ersilia Soudais veut mieux encadrer la gestion des pigeons.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/13/11/sipa_01187399_000025.jpg?VersionId=pdX6w96N1wkqXulFIkqa0IyN2mkH5sym)
La députée LFI Ersilia Soudais a déposé, fin décembre, un texte visant à créer un statut pour les animaux « liminaires », et à mieux encadrer la stérilisation des pigeons. « Émue de recevoir aujourd’hui la version imprimée de ma proposition de loi visant à interdire les méthodes cruelles sur les pigeons. Privilégions celles qui sont éthiques et efficaces, telles que le pigeonnier contraceptif », s’est félicitée l’élue de Seine-et-Marne sur X, ce mercredi 12 février.
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Une proposition qui n’a pas manqué de faire réagir ses opposants politiques. « Après la défense des rats et des punaises de lit, l’extrême gauche pond une loi pour protéger les pigeons ! Rappelons que ces gens-là refusent de voter pour préserver la vie des Français, victimes de l’ultra violence et de l’ensauvagement. Quand c’est pourri, c’est LFI », a par exemple tancé le député RN Julien Odoul.
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« “Interdire les méthodes cruelles sur les pigeons”, ça inclut le fait de faire croire à ses électeurs qu’on a gagné le droit de gouverner seul alors qu’on n’a que 32 % des sièges à l’Assemblée ? », a de son côté raillé Stéphane Vojetta, député des Français de l’étranger (apparenté EPR). « Hallucinant, la France agonise et cette députée travaille sur une proposition de loi sur les pigeons, à quand une proposition pour interdire la connerie en politique ? », s’est pour sa part indigné Bruno Pomart, maire de Belflou (Aude).
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Dans le détail, la proposition de loi déposée par Ersilia Soudais vise à encadrer les méthodes de stérilisation des pigeons, certaines étant jugées particulièrement inhumaines, comme le gazage après capture ou la stérilisation chirurgicale. Pour favoriser une approche plus respectueuse du bien-être animal, elle préconise des alternatives déjà existantes, notamment les « pigeonniers contraceptifs », qui permettent de contrôler la population en stérilisant les œufs. Le coût moyen de ces installations varie entre 10 000 et 25 000 euros, selon leur taille et leur emplacement.
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