![Bruno Retailleau.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/12/09/sipa_01196155_000005.jpg?VersionId=ADykocjHWByCtVubFHNGaB3LaWzGU7pp)
« L’avenir appartient à ceux qui tiennent. » C’est avec ces mots que Bruno Retailleau a annoncé sa candidature à la présidence des Républicains (LR), ce mercredi 12 février. « J’ai décidé de me porter candidat à la présidence des Républicains […] Aujourd’hui, je veux faire pour mon parti ce que je fais à la tête de mon ministère : parler vrai et agir vite », a-t-il écrit dans un courrier adressé aux membres du parti, relayé par Le Figaro.
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Le ministre de l’Intérieur souhaite ainsi reprendre le siège de la direction du parti, laissé vide depuis le départ d’Éric Ciotti en septembre dernier. « Alors qu’elle était donnée pour morte, la droite retrouve aujourd’hui des couleurs et de la vigueur », a estimé Bruno Retailleau dans sa lettre. Le chef de Beauvau dit d’ailleurs sentir que « la droite est de nouveau écoutée » et qu’elle est capable de « gagner ».
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Bruno Retailleau n’a pas tardé à esquisser les contours de son programme. Dans la même lettre relayée par Le Figaro, l’ancien sénateur vendéen donne la priorité à « l’ordre », à la lutte contre « le laxisme qui tue » et contre « l’assistanat qui rabaisse ». Se décrivant comme « un homme de droite qui porte des convictions », il a promis de « faire gagner nos idées » et de « rassembler » le groupe.
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Alors que Laurent Wauquiez ne cache pas ses ambitions pour LR, Bruno Retailleau écarte toute « nouvelle guerre des chefs ». « Je ne veux pas de nouvelles déchirures et de nouvelles blessures dans notre parti », a-t-il assuré promettant de ne pas se prêter « au jeu des petites phrases ». « Je n’en prononcerai aucune contre mes concurrents et ne participerai pas à des débats publics avec les autres candidats. […] Je ne suis candidat contre personne », a enfin déclaré Bruno Retailleau.
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Il y a quelques jours, dans les colonnes du JDD, le ministre de l’Intérieur restait encore vague quant à sa candidature. « Ma conviction est que les Françaises et les Français attendent des solutions, des propositions formulées par la droite », développait-il. Avant d’ajouter : « Nous voyons bien qu’il y a un espoir à l’issue des différentes élections partielles à Boulogne, à Villeneuve-Saint-Georges, dans les Ardennes, en Isère. Partout nos candidats progressent, gagnent. »
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