![Elias a été poignardé dans le 14e arrondissement de Paris le 25 janvier.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/12/15/capture-decran-2025-02-12-a-15.57.15.jpg?VersionId=hTyGEFh5xnvv0trZltyRH5smSlkMsd0l)
Ils appellent à légiférer. Les parents du jeune Elias, décédé le 25 janvier dernier à l’âge de 14 ans des suites d’une agression au couteau à Paris, ont salué la proposition de loi portée par Gabriel Attal sur la justice des mineurs. « Il est temps que les pouvoirs publics […] prennent les mesures nécessaires garantissant la protection de tous avant qu’ils puissent être dénommés “victimes” », ont-ils déclaré dans un communiqué cité par l’AFP.
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En outre, Stéphanie et Éric Bouhanna indiquent que « toute modification législative qui poursuivrait cet effort est à saluer ». Et d’ajouter : « Cessons de protéger par des mesures uniquement éducatives les mineurs auteurs d’infractions, particulièrement dans les cas les plus graves ».
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Elias a été poignardé à la sortie d’un entraînement de football dans le 14e arrondissement de Paris pour avoir résisté au vol de son téléphone portable. Deux mineurs de 16 et 17 ans, connus de la justice, ont été arrêtés et mis en examen pour « extorsion avec violences ayant entraîné la mort » de l’adolescent.
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« Ne laissons pas des mineurs réitérer librement leurs actions et mettre en danger notre société »
« Elias est mort en raison d’une impunité dans laquelle se sont sentis deux mineurs malgré la prise en charge éducative et pénale », écrivent également ses parents, reçus ce mardi 11 février par le garde des Sceaux Gérald Darmanin. « Un jeune doit pouvoir rentrer chez lui en toute sécurité […], ne laissons pas des mineurs réitérer librement leurs actions et mettre en danger notre société », ajoutent-ils.
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L’examen d’une proposition de loi visant à « restaurer l’autorité » de la justice à l’égard des « mineurs délinquants » et de « leurs parents » débute ce mercredi 12 février à l’Assemblée nationale. Porté par Gabriel Attal, le texte reprend une série de mesures annoncées au printemps lorsqu’il était Premier ministre. Comme la création d’une procédure de comparution immédiate pour les mineurs de plus de 16 ans en cas d’infraction grave ou la révision de l’excuse de minorité.
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