Le pape doit « se concentrer sur l’Église catholique et nous laisser nous occuper des frontières », a tancé mardi le principal conseiller de Donald Trump pour la politique migratoire, après les critiques de François contre les expulsions de migrants clandestins aux États-Unis dans une lettre publiée plus tôt aujourd’hui.
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Le chef de l’Église catholique y défend « la dignité de nombreux hommes et femmes […], qui dans de nombreux cas, ont quitté leur pays pour des raisons d’extrême pauvreté, d’insécurité, d’exploitation, de persécution ou de grave détérioration de l’environnement ». Le souverain pontife invite également « tous les fidèles et toutes les personnes de bonne volonté […] à examiner la légitimité des normes et des politiques, à la lumière de la dignité de la personne et de ses droits fondamentaux ».
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« Il a un mur autour du Vatican, n’est-ce pas ? »
Une déclaration qui a quasiment aussitôt suscité une réponse publique d’un conseiller de Donald Trump. « Il veut nous attaquer parce que nous assurons la sécurité de nos frontières ? Il a un mur autour du Vatican, n’est-ce pas ? (..) Nous ne pouvons pas avoir un mur autour des États-Unis », a réagi Tom Homan, lors d’un échange avec des journalistes à la Maison Blanche.
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Le pape avait déjà dénoncé mi-janvier, à la veille de l’investiture de Donald Trump, son plan d’expulsion de migrants clandestins, le qualifiant de « calamité ». Le pape François, qui avait reçu le président américain au Vatican lors de son premier mandat en 2017 pour une entrevue d’une demi-heure, l’avait également critiqué à ce moment-là pour ses positions dures sur l’immigration.
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