Ils étaient venus à La Plagne pour skier et faire la fête. Mais ces étudiants belges se sont surtout illustrés durant leur séjour dans les Alpes françaises en faisant n’importe quoi. Comme le révèle la RTBF dans un article, 420 jeunes, notamment inscrits à l’Université de Liège, ont débarqué, à bord de huit cars, fin janvier dans la station de ski savoyarde. Et ils ont semé une sacrée zizanie.
« Ça a commencé dans les cars », a raconté à la chaîne belge une étudiante qui a participé au voyage. « On était partis de Liège depuis une heure seulement et des chauffeurs voulaient déjà déposer des étudiants même avant d’arriver au ski ou ne voulaient plus démarrer de certains arrêts parce qu’il y en a qui abusaient. »
« Des hottes et des plaques vitrocéramiques cassés »
Une fois arrivés, certains ont commis des dégradations dans leurs logements. « Dans les appartements il y a eu par exemple des télés cassées, des hottes et des plaques vitrocéramiques cassés, des téléphones… Il y a eu aussi des dommages dans les communs comme dans les ascenseurs », a poursuivi cette étudiante.
« Le soir, ils étaient à peine installés qu’ils étaient sur les balcons des appartements qu’ils occupaient, avec la musique à tue-tête. Automatiquement, on a eu des appels et des réclamations des gens qui ne supportaient pas tout ce bruit, la sonorisation telle qu’elle était faite », a déclaré à la RTBF Daniel-Jean Veniat, maire délégué de La Plagne.
« De l’urine partout »
Les jeunes s’en sont pris à une place de la commune qui a « été complètement souillée, saccagée », a ajouté l’élu savoyard qui évoque des « défections, avec de l’urine partout, des bouteilles cassées, des déchets partout ». Les gendarmes ont dû intervenir à plusieurs reprises pour faire cesser les troubles.
Contactés par la chaîne belge, les organisateurs ont expliqué ces comportements par le refus de la mairie de mettre une salle à leur disposition pour qu’ils puissent y faire la fête. Ils ont déploré aussi « la condescendance des forces de l’ordre qui n’ont sûrement pas aidé à calmer la situation ». En tout cas, aucun des étudiants présents ne devrait récupérer la totalité de la caution versée.