![Sandrine Rousseau avertit ses collègues du NFP contre une rupture définitive de l'alliance.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/10/14/sipa_01182009_000003.jpg?VersionId=gEzGqetJZiApW4ySnv7JASdhuvCJ3sC5)
Sandrine Rousseau avertit ses alliés. « Il ne faudrait pas que nous soyons la gauche la plus bête du monde », lance-t-elle, ce lundi 10 février, sur France Info. La députée écologiste vise le Parti socialiste et La France insoumise qui ne cessent de s’écharper depuis la nomination du gouvernement Bayrou. Mercredi dernier, LFI a attribué au PS « l’interruption » du NFP après que les députés socialistes ont refusé de voter leurs deux motions de censure.
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« On a une responsabilité historique », assure Sandrine Rousseau, évoquant « un moment de bascule que ce soit sur le plan écologique, social ou démocratique », alors que l’on « voit les nationalistes gagner à peu près partout ». Et de mettre en garde ses alliés : « Donc je voudrais dire à mes collègues, que vraiment aujourd’hui, la priorité serait de faire un acte fondateur du NFP. Que nous discutions, que nous renforcions notre cohésion plutôt que de partir dans les petites phrases et les oppositions de part et d’autre ».
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Les écologistes garants du l’unité du NFP
Des déclarations à l’image du discours des écologistes ces dernières semaines. Ils tentent d’apparaître comme les garants de l’unité du NFP au milieu d’une guerre fratricide entre les socialistes et insoumis. « Aucun parti n’est propriétaire du NFP », ont martelé les députés verts jeudi dernier dans une tribune publiée sur Mediapart, dénonçant le souhait de LFI d’exclure le PS de l’alliance. « Laisser le vote de la censure nous diviser serait une erreur fatale », a prévenu le groupe.Si les écologistes regrettent le refus du PS de voter les dernières motions de censure, ils n’hésitent pas non plus à tacler Jean-Luc Mélenchon et son « obsession de l’élection présidentielle ». Dans un premier temps, ils ont été dans la même position que les socialistes – et les communistes –, négociant avec le nouveau Premier ministre sur le budget 2025, avant de choisir l’option de la censure avec les Insoumis.
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