![Pour Patrick Cohen, Elon Musk est « la preuve » que l’IA « peut asseoir des dictateurs ou des fascistes »](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/10/17/sipa_ap21784007_000008.jpg?VersionId=c24bcb6YroCAMCO4ESZOPk1exktg9tJZ)
Les États-Unis auraient-ils un dictateur ou un fasciste à la tête du département de l’Efficacité gouvernementale (DOGE) ? C’est en tout cas ce qu’a suggéré Patrick Cohen, ce lundi 10 février, sur les ondes de France Inter. L’éditorialiste a d’abord sévèrement taclé les équipes du patron de X, les « DOGE Kids ». Ces dernières passent en revue toutes les dépenses des agences fédérales des États-Unis. Pour éviter ce qu’ils considèrent être des « dépenses superflues », ils branchent ensuite des outils d’intelligence artificielle sur les serveurs.
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« L’étape suivante sera peut-être de solliciter la machine pour adresser aux récalcitrants des lettres de licenciement personnalisées », imagine le chroniqueur de C à vous. Et de poursuivre : « Ils annonceront ensuite ce qui semble la finalité de Musk : que leurs tâches seront désormais automatisées, qu’ils seront eux-mêmes remplacés par des machines savantes ».
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Patrick Cohen continue en assurant que « l’IA n’est pas nocive par nature ». Celle-ci « n’a ni nature, ni conscience, ni morale. Ce n’est qu’un outil surpuissant capable de s’adapter à tous les besoins, tous les usages, et qui sans régulation, sans protection, peut aussi asseoir des dictateurs ou des fascistes, la preuve par Musk », assène ensuite le journaliste.
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Ce lundi, le directeur de Tesla en a également pris pour son grade sur France 2. Dans l’émission Les 4 Vérités, le patron de Free et propriétaire du Monde Xavier Niel a d’abord affirmé qu’Elon Musk était « le plus grand entrepreneur du monde », avant de reprendre, tout sourire : « Et à côté de ça, il est un garçon qu’on va qualifier de “complexe”. Je vais utiliser un mot difficile, il est peut-être parfois un “connard” ».
Les piques adressées à Donald Trump et à son administration ne sont pas rares sur le service public. Le 18 janvier dernier, dans l’émission Quelle époque, l’humoriste de France Inter Charline Vanhoenacker avait pris moins de pincettes, assurant à plusieurs reprises qu’Elon Musk était « un gros connard ». Pendant la dernière campagne présidentielle aux États-Unis, des députés de droite avaient par ailleurs reproché aux médias publics français de faire preuve d’un biais anti-républicain.
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