![Neymar et Cristiano Ronaldo à l'époque de leur rivalité espagnole Barça-Real.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/08/15/jef-chronique-calain-mounicpresse-sports.jpg?VersionId=Zt8_zQEx1rHxVRDcxIJXwUQs2wYHa0SX)
Il serait temps de s’en rendre compte, chroniqueur : Cristiano Ronaldo et Neymar Jr sont nés le même jour, le 5 février. Le premier a fêté en grande pompe ses 40 ans en s’autoproclamant « meilleur joueur de l’histoire », le second a plus modestement soufflé ses 33 bougies en débarquant à l’entraînement de son nouveau club… en hélicoptère. Avec ces deux-là, on n’est jamais déçus : en plus d’être des footballeurs d’exception, ils déroulent un storytelling à peine croyable, personnages principaux de leur propre série dont seul le ciel serait la limite.
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Le premier a fait de son narcissisme illimité une vertu sportive qui lui permet, à un âge où 99 % de ses confrères ont décroché, d’aborder un obscur match du championnat saoudien comme une soirée de Ligue des champions. Enfant prodige de la balle, le second semble avoir pris un malin plaisir à se tirer des rafales dans le pied – ou toute autre partie de son corps criblé de blessures, le site de référence Transfermarkt listant une quarantaine de périodes d’arrêt et 1 400 jours d’absence des terrains depuis 2014. La faute à Dame Nature, un peu, à la rudesse des défenseurs, sans doute, mais aussi (et surtout ?) à une hygiène de vie à l’opposé de celle du Portugais, forcené de la diététique et de la préparation physique.
Toujours couvé par son père, Neymar Jr traverse l’existence en artiste touché par la grâce, persuadé que demain sera plus brillant qu’hier puisqu’après tout, chaque jour qui passe nous rapproche du prochain carnaval de Rio. D’où l’insouciance, pour ne pas dire la désinvolture, affichée la semaine passée à son départ d’Al-Hilal, où il fut un adversaire quasi-virtuel de Cristiano Ronaldo.
Un troisième monument du foot est né un 5 février : Gheorghe Hagi, le Maradona des Carpates
Malgré les chiffres délirants de son CDD dans le Golfe (90 millions d’euros de transfert en provenance de Paris, 100 millions de salaire annuel pour 7 matchs joués et un seul but marqué en 18 mois), le Brésilien a prestement évacué ses adieux en quelques mots convenus sur les réseaux sociaux (où son profil est sponsorisé par une vingtaine de marques).
Pendant ce temps, au pays, Santos ressortait les violons et la voix de Pelé via l’intelligence artificielle pour le convaincre de renouer avec le club de ses débuts, ce qu’il fit ce mercredi sans oublier d’en glisser une sur l’incompétence de son ancien coach en Arabie saoudite – là où le quintuple Ballon d’or portugais se retrouve désormais seul en tête de gondole. Dommage, les deux s’accordaient sur un point, la supériorité du championnat local sur notre bonne vieille Ligue 1. C’est dire s’ils étaient bien payés. Au fait, un troisième monument du foot est né un 5 février : Gheorghe Hagi, le Maradona des Carpates, 60 ans. Les vrais savent. La multi ani, maestro !
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