
« Le siège de l’UE à Bruxelles est en quelque sorte une cathédrale de la bureaucratie ». Interrogé dans le cadre du sommet économique WELT 2025 de Berlin fin janvier, Elon Musk a sonné le tocsin contre la bureaucratie sur le vieux continent. « L’Europe a bien plus de bureaucratie que les États-Unis », a affirmé le patron du département américain de l’Efficacité gouvernementale. « Il n’y a pas seulement le niveau provincial et national, il y a aussi l’Union européenne qui s’ajoute à cela », a-t-il poursuivi.
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Des propos que ne contredirait pas la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. La semaine dernière, l’ancienne ministre de la Défense allemande a présenté un « choc de simplification », appelé Boussole pour la compétitivité. Ce plan vise à rationaliser les réglementations, à réduire les formalités administratives et à accroître la flexibilité. Dans certains domaines, les politiques seront accélérées et améliorées. Dans d’autres, une nouvelle approche permettra de relever de nouveaux défis.
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Depuis la réélection aux États-Unis de Donald Trump, qui a promis d’abaisser les impôts et de réduire l’administration fédérale, le discours sur la « débureaucratisation »semble avoir le vent en poupe en Europe. En France, l’exemple d’Elon Musk inspire notamment le patron de la confédération des PME (CPME) Amir Reza-Tofighi et le chef l’UDR Éric Ciotti. Toutefois, même outre-Atlantique, la nouvelle administration fait face à des obstacles.
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Ce samedi 8 février, un juge fédéral a décidé d’empêcher les équipes d’Elon Musk d’accéder aux données personnelles de millions d’Américains conservées par le département du Trésor. Une décision motivée par le risque de « préjudices irréparables » comme la « divulgation d’informations sensibles et confidentielles » et le « risque accru que les systèmes en question soient plus vulnérables qu’auparavant aux piratages ».
De son côté, en guerre contre les normes et dépenses qu’il juge « inutiles », Elon Musk a justifié cette intrusion comme nécessaire pour « arrêter la fraude et le gaspillage de l’argent des contribuables ». Il a condamné une décision d’un juge « militant » et accusé les démocrates de chercher ainsi à « dissimuler la plus grande fraude de l’histoire de l’humanité ».
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