![Les étrangers représentent 57% des mis en cause pour les faits de délinquance sur la voie publique, et 30% de la délinquance générale.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/06/10/075_doucelin-nicolasd241129_npxt9-1.jpg?VersionId=Cnt4Jwmdu.lWM834w.b0Iremi2DpkTyO)
La délinquance a progressé de 3 % en 2024 dans le Rhône et la métropole de Lyon, avec une hausse particulièrement marquée des homicides. Une conséquence directe du « pilonnage » des points de deal et des réseaux de trafic de drogue, selon la préfète du département Fabienne Buccio, interrogée par Le Figaro.
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En effet, les chiffres des homicides dans le département sont inquiétants : ils ont augmenté de 42,1 % en un an et de 32,1 % pour les tentatives d’homicide. D’après la préfète, la moitié de ces homicides concernent le trafic de drogue. « Sur les trafics, on a mis un coup de pied dans la fourmilière, qui a perturbé la fourmilière et on va continuer de la perturber », assure Fabienne Buccio, qui souhaite également responsabiliser les consommateurs.
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Les amendes pour usage de stupéfiants ont augmenté de 13,2 % en un an et vingt points de deals ont été démantelés. « Consommer de la drogue n’est pas anodin. Ça alimente les trafics, ça cause des morts, ça entraîne des gamins dans une délinquance dont ils ne se sortiront plus. C’est ça acheter un joint. C’est très grave de banaliser la consommation de drogue », s’insurge la préfète auprès du quotidien.
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Si les statistiques de la délinquance générale augmentent, c’est aussi car « nos policiers et gendarmes sont plus sur le terrain et font plus », veut croire Fabienne Buccio. Les infractions révélées par l’action des services ont progressé de 11 %. Depuis le 1er novembre, il est également possible de déposer plainte en ligne pour les atteintes aux biens. « Tout ça nous donne la réalité du terrain, ce qui est une bonne chose. Mais ça devrait faire augmenter les chiffres de 2025, même si on ne mesure pas encore l’effet global », prévoit la préfète.
Questionnée sur l’exécution des OQTF, Fabienne Buccio a affiché un visage de fermeté : « Quand une personne étrangère est en prison, je n’ai aucun état d’âme, elle n’a rien à faire sur le sol français en sortant. » Les étrangers représentent 57 % des mis en cause pour les faits de délinquance sur la voie publique, et 30 % de la délinquance générale dans le Rhône. Un chiffre en hausse par rapport à l’an passé.
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