Il n’y aura pas d’enquête pour établir des responsabilités dans les multiples accusations d’agressions sexuelles visant depuis l’été 2024 l’abbé Pierre, décédé en 2007, les faits étant prescrits. Le parquet de Paris l’a fait savoir à l’AFP ce mardi. « L’action publique est éteinte par le décès du mis en cause en ce qui le concernait personnellement, et prescrite en ce qui aurait éventuellement pu concerner des non-dénonciations de faits », a indiqué l’instance par courrier le 24 janvier dernier.
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Une décision comprise, mais regrettée par la conférence des évêques de France (CEF). La CEF a fait part de sa « proximité aux personnes victimes et redit sa détermination à agir pour que toute la vérité possible soit faite » .
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Fin janvier, l’abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès, avait été visé par 33 accusations de violences sexuelles, remontant à une période allant des années 1950 aux années 2000. Ces agressions sexuelles et viols présumés ont été révélés dans trois rapports différents publiés depuis juillet 2024 par le cabinet Egaé, mandaté par le mouvement Emmaüs et la Fondation Abbé Pierre afin d’enquêter sur les agissements du prêtre.
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La Fondation Abbé Pierre, que le prêtre avait créée avec des proches en 1987, a officiellement changé de nom le 25 janvier pour devenir la « Fondation pour le Logement des Défavorisés » .
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