Dans l’est de l’Ukraine, l’armée russe poursuit son avancée. En janvier, elle a progressé de 430 km², selon l’analyse par l’AFP des données fournies par l’institut américain pour l’étude de la guerre, ce lundi 3 février.
Publicité
Plus de 80 % de ce terrain gagné a eu lieu dans la région de Donetsk, où les troupes de Moscou tentent de s’emparer de la ville de Pokrovsk. Elles ne sont plus qu’à 2 kilomètres de cet important nœud logistique, qu’elles approchent par le Sud et l’Est.
La suite après cette publicité
L’armée russe a aussi avancé d’une cinquante de km² sur le front nord-est, autour de la ville de Koupiansk, en établissant courant janvier sa tête de pont sur la rive occidentale de la rivière qui avait longtemps marqué la ligne de front entre les deux camps.
La suite après cette publicité
Toutefois, ce mois de janvier marque un léger ralentissement par rapport aux mois précédents, après 476 km² en décembre et une progression record de 725 km² en novembre, dans la foulée d’importants mouvements russes sur la ligne de front depuis l’été 2024.
La suite après cette publicité
La suite après cette publicité
Les progressions de Moscou en Ukraine avaient déjà ralenti lors des deux hivers précédents. Celles de janvier 2025 sont tout de même aussi vastes que les mois de janvier 2023 et 2024 réunis, signe d’une phase du conflit plus favorable aux Russes.
Ces nouvelles avancées surviennent alors que Donald Trump, de retour à la Maison-Blanche, tente faire pression sur Vladimir Poutine pour conclure un accord de sortie du conflit avec Kiev. Fin janvier, le nouveau président des États-Unis avait assuré qu’il « n’aurait pas d’autre choix » que d’imposer des sanctions à Moscou si une paix n’était pas immédiatement négociée.
Cependant, sur le terrain, l’avantage demeure au Kremlin, rendant moins évident l’intérêt de négocier pour Vladimir Poutine. Lors de l’investiture de Donald Trump le 20 janvier, le président russe s’était tout de même dit ouvert au dialogue pour une « paix durable » en Ukraine. Mais celle-ci ne se fera pas à n’importe quelle condition pour le Kremlin.
Source : Lire Plus