Un coup de force à la manière de Donald Trump. Mais si le président américain compte geler la totalité de l’aide au développement versée par les États-Unis, la Suisse se contente pour l’instant de couper les vannes avec l’Érythrée.
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Ce lundi 3 février, la République helvétique a décidé de ne plus envoyer d’argent à ce pays d’Afrique de l’Est. Une décision qui prendra effet en mai. « Selon une évaluation externe, les efforts n’ont pas permis de progrès substantiels pour le retour des migrants », a indiqué le porte-parole du Département fédéral des affaires étrangères, Michael Steiner, à la radio SRF.
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« Concernant les questions liées à la migration, les progrès sont insuffisants »
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« Les relations entre la Suisse et l’Érythrée se sont certes améliorées et la formation professionnelle a pu être renforcée, mais concernant les questions liées à la migration, les progrès sont insuffisants », a justifié le porte-parole. En outre, Asmara se montrerait peu disposée à reprendre ses clandestins déboutés du droit d’asile en Suisse.
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Un bras de fer similaire serait souhaité par certaines personnalités politiques dans l’Hexagone. Notamment dans le contexte de vives tensions entre la France et l’Algérie. Ce week-end, Alger a de nouveau refusé l’expulsion d’un clandestin sous OQTF poursuivi pour violences intrafamiliales. Arrivé à l’aéroport, les autorités algériennes l’ont obligé à rebrousser chemin.
« Ça fait des années que l’Algérie ne respecte pas la France et que la France échoue à faire respecter ses intérêts. Je plaide pour un bras de fer avec l’Algérie, avec une suspension de l’aide au développement », a par exemple demandé Jordan Bardella, le patron du RN, le 10 janvier dernier. Deux jours plus tard, sur RTL, l’eurodéputée Reconquête Sarah Knafo proposait la même solution en guise de « moyens de pression contre les pays comme l’Algérie ».
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