C’est un soulagement qui résonne jusqu’à l’Élysée. Après 483 jours de captivité, Ofer Kalderon, Franco-Israélien de 54 ans, a recouvré la liberté ce samedi. Enlevé le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sanglante du Hamas contre Israël, il a été remis aux autorités israéliennes par le Comité international de la Croix-Rouge. Une issue attendue depuis de longs mois, mais qui ne marque qu’une victoire partielle pour la diplomatie française : Ohad Yahalomi, autre otage franco-israélien, demeure entre les mains du groupe islamiste.
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Le président Emmanuel Macron n’a pas tardé à réagir. Sur le réseau social X, il a exprimé sa « joie immense » et celle des proches d’Ofer Kalderon, tout en rappelant que la France « met tout en œuvre » pour obtenir la libération de son dernier ressortissant encore captif. Une formule devenue un leitmotiv, alors que Paris peine à peser sur les négociations.
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Depuis le début des tractations entre Israël et le Hamas, la France a multiplié les interventions discrètes auprès des médiateurs qataris et égyptiens. Mais les libérations interviennent au compte-gouttes, au gré d’accords éphémères et de cessez-le-feu fragiles. Ofer Kalderon, enlevé dans le kibboutz Nir Oz avec ses enfants Erez et Sahar, avait déjà vu ces derniers être relâchés en novembre 2023, lors d’une première trêve. Il a dû attendre plus d’un an pour retrouver, lui aussi, la liberté.
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Le bilan humain du conflit continue, lui, de s’alourdir. Côté israélien, 1.210 personnes ont péri dans l’attaque du 7 octobre. À Gaza, l’offensive de Tsahal a causé la mort de milliers de personnes. Au milieu de cette tragédie, la question des otages reste une priorité stratégique pour le gouvernement israélien. Mais le temps joue en faveur du Hamas, qui distille les libérations et maintient la pression sur une opinion publique israélienne à cran.
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