Cinq personnes âgées de 20 à 60 ans avaient été interpellées en Suède à la suite du meurtre, mercredi 29 janvier, du réfugié irakien Salwan Momika, connu pour avoir brûlé publiquement plusieurs Corans. Tous ont été relâchés ce vendredi 31 janvier, relate Le Parisien.
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« Les soupçons se sont affaiblis et je ne vois plus aucune raison de maintenir ces personnes en état d’arrestation », a annoncé dans un communiqué de presse le procureur Rasmus Öman. Ce dernier a cependant précisé que tous les soupçons ne s’étaient pas écartés des personnes interpellées, et que l’enquête se poursuivait.
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Les services de renseignement suédois sont également mobilisés dans cette affaire, a révélé le Premier ministre Ulf Kristersson lors d’une conférence de presse. Le chef du gouvernement suédois a également affirmé : « Il existe, évidemment, un risque de liens avec des puissances étrangères. »
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Ce mercredi, le réfugié irakien Salwan Momika avait été abattu par balles et ce, alors qu’il était en direct sur les réseaux sociaux. « Il était parfaitement conscient qu’une menace de grande ampleur pesait sur lui. Sa tête était mise à prix, comme il l’a dit lui-même », a déclaré à la presse son avocate, Anna Roth.
L’homme de 38 ans s’était fait connaître pour ses actions anti-islam, durant lesquelles il dégradait des corans. Fin juin 2023, il avait par exemple piétiné le livre sacré des musulmans devant la plus grosse mosquée de Suède. Il avait alors été jugé pour cet acte, et le verdict devait être rendu ce jeudi. Après ces actions, des émeutes avaient eu lieu dans le pays. Les relations entre la Suède et des pays du Moyen-Orient s’étaient même considérablement tendues.
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