« Victoire ! ». Ce jeudi 30 janvier, Mathilde Panot a annoncé que la procédure pour apologie du terrorisme qui la visait a été classée sans suite. « Cette manœuvre d’intimidation aura été une atteinte sans précédent contre la liberté d’expression et d’opinion dans notre pays », a commenté la cheffe des députés LFI au Palais-Bourbon. « Pour la première fois de l’histoire de la Ve République, une présidente de groupe parlementaire d’opposition a été convoquée devant une brigade criminelle sur la base d’un communiqué de presse de son groupe pour “apologie du terrorisme” », poursuit-elle.
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Le 30 avril dernier – avec l’eurodéputée insoumise Rima Hassan – Mathilde Panot avait été entendue par la police. En cause : le communiqué de presse du groupe parlementaire LFI après les attentats meurtriers du Hamas, du 7 octobre 2023 en Israël. Il mettait notamment en parallèle l’attaque du mouvement terroriste palestinien, décrite comme « une offensive armée de forces palestiniennes », et « l’intensification de la politique d’occupation israélienne » dans les territoires palestiniens.
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Ce jeudi, la députée du Val-de-Marne abonde : « Il est temps que cesse l’instrumentalisation de la justice et de la police contre les défenseurs de la cause palestinienne. Je réitère tout mon soutien à l’ensemble des militants toujours poursuivis pour avoir défendu notre humanité commune face au génocide du peuple palestinien ». Mathilde Panot assure qu’elle et son parti « n’auront pas à rougir devant l’Histoire d’avoir toujours défendu le respect du droit international face à la loi du plus fort de l’extrême droite israélienne ».
À l’époque, le texte publié par le groupe LFI avait choqué une grande partie de la classe politique et de nombreux observateurs. « Aux idiots utiles des terroristes du Hamas qui les exonèrent en relativisant au nom de l’impasse politique du conflit israélo-palestinien, de la poursuite de la colonisation de Netanyahou… Vous me dégoûtez », avait notamment lancé le député socialiste Jérôme Guedj.
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« Honte à LFI qui renvoie dos à dos une démocratie attaquée et un régime terroriste assassin. Cette mise en équivalence est de fait une légitimation du terrorisme du Hamas », avait pour sa part dénoncé Yonathan Arfi, le président du Crif.
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