Un samedi qui restera gravé dans leurs mémoires. Un jeune couple de Millau, dans l’Aveyron, était en promenade avec leur chien à proximité de la chapelle de Saint-Martin-du-Larzac quand… un sanglier a déboulé. « Lorsque l’on s’est retourné, on l’a vu le museau en sang. Dans ses yeux on voyait la colère, de la haine », a témoigné Jérémy auprès de France 3.
L’animal n’en est pas resté là. Il a attaqué les deux vingtenaires, qui s’en sont finalement sortis. Non sans de grosses frayeurs et des blessures. Léa avec douze points de suture au tibia, quatre à la main et deux à l’avant-bras ; son compagnon avec six points afin de recoudre son artère fémorale.
Une malheureuse attaque, la faute à pas de chance ? Ce n’est pas ce que pense le couple. Qui a depuis porté plainte contre la société de chasse locale. « Le procès est tout tracé car même si la chasse était déclarée à 11 km, les chasseurs étaient dans le village. Sur place, il y avait un véhicule de chasseur […] Quand le sanglier nous a attaqués, vingt secondes après, les chiens étaient déjà là, et les chasseurs sont arrivés fusil à l’épaule. Ils les ont ensuite rangés dans leur véhicule », indique Jérémy qui estime « les chasseurs sont responsables de l’incident pour ne pas avoir respecté la réglementation ».
Une accusation que réfute la société de chasse de l’Aveyron. « Ce n’est pas un accident de chasse au sens strict, car la battue avait été organisée dans un secteur bien précis. Samedi, la battue était terminée. Cependant, ce qui se passe ensuite, bien souvent, c’est que les chiens ou l’animal de chasse sortent d’une ligne, poursuivent un autre animal, et le chasseur perd le contact avec ses chiens », a expliqué à la télévision locale son président, Jean-Pierre Authier.
Pas de quoi freiner le couple, remonté. « On ne va pas en rester là. Je ne veux pas que ça se termine avec un chèque de 100 balles et un jean remboursé », conclut Jérémy,