Plusieurs dispositifs pour lutter contre les violences faites aux femmes vont être mis en place à Metz (Moselle). Le maire François Grosdidier (ex-LR) l’a annoncé mardi. Ces mesures complètent la création, en septembre, de places de stationnement réservées aux femmes et situées aux endroits les plus proches de l’entrée et de la sortie des parkings publics de la ville.
« Nous allons ajouter trois nouveaux dispositifs : le porte-clé d’alerte, l’application The Sorority et le réseau Angela à tout ce que nous faisons déjà en termes de protection et de présence humaine pour assurer la tranquillité, la sécurité de tous les habitants, de tous les visiteurs et en particulier des femmes », a déclaré François Grosdidier.
Le porte-clé d’alerte, destiné à être utilisé en cas d’agression, « provoque une sirène à 140 décibels qui, neuf fois sur dix, fait fuir l’agresseur et, au minimum, attire l’attention », a expliqué l’édile. La mairie en a commandé 1.500, d’une valeur de 9,60 euros chacun. Ils seront distribués gratuitement aux Messines dans les semaines à venir.*
La mairie a également signé une convention avec The Sorority, à qui elle apporte 4.000 euros pour former les utilisatrices de cette application gratuite, selon la même source. Créée en 2020, The Sorority permet aux femmes qui se sentent en insécurité d’alerter les personnes les plus proches grâce à la position GPS de leur téléphone.
Enfin, la ville souhaite développer le dispositif Angela, un réseau de lieux sûrs (restaurants, bars, commerces…), où une personne qui se sent menacée peut se réfugier en demandant Angela.
« La combinaison de ces trois nouveaux éléments, qui s’ajoutent à d’autres, permet vraiment de réduire le risque d’agression des femmes dans l’espace public et c’est le but que nous poursuivons », a expliqué le maire.
Notre dossier violences faites aux femmes
« On ne demande pas aux personnes de se substituer aux forces de l’ordre en cas d’agression », a-t-il souligné. « Mais leur première intervention simplement pour entourer une personne qui n’est pas encore agressée, qui est incommodée, est déjà une première réponse qui permet de régler préventivement la plupart des cas. »