Alors que le nom du patron du Comité d’organisation des Jeux olympiques 2030 dans les Alpes françaises n’est pas encore connu, le centre d’opération pourrait s’installer à Lyon, dans la zone du Groupama Stadium.
Et si le centre névralgique des Jeux olympiques de 2030 se situait à Lyon? A cinq ans de l’évènement dans les Alpes françaises, l’idée d’installer le comité d’organisation à “OL Vallée” fait son chemin. Une délégation de la région Rhône-Alpes a visité ce vendredi matin de potentiels bureaux situés dans des bâtiments qui jouxtent le Groupama Stadium. Imaginée et médiatisée il y a quelques semaines, l’idée d’installer le siège des JO dans l’Est de l’agglomération lyonnaise, proche de l’aéroport Saint-Exupéry, cachait en fait la candidature du club de football de Lyon.
Car sa situation coche beaucoup de cases: la place dans des locaux construits autour du stade par Jean-Michel Aulas au temps où il voyait “son” stade, le Groupama Stadium, au cœur d’un centre de loisirs XXL, avec en plus désormais la salle multifonction, LDLC Arena ; l’accès par le tram du centre de Lyon ; une localisation à l’est de l agglomération donc proches des deux départements alpins (Savoie et Haute Savoie) où vont se dérouler des épreuves. Sans oublier la proximité de l’aéroport Saint-Exupéry et de la gare TGV en direction de Paris et du sud de la France.
Récemment le directeur général de l’OL, Laurent Prud’homme, a pu échanger avec Fabrice Pannekoucke, le président de la région Rhône-Alpes, dans les salons lyonnais lors d’un match. L’idée a prospéré dans la foulée, jusqu’à cette candidature qui tiendrait la corde. Dans les tout premiers jours de février, l’Assemblée générale constitutive du COJO (Comité d’organisation des Jeux olympiques) pourrait ainsi être organisée dans le stade. C’est d’ailleurs dans ce but qu’une délégation a visité le stade où pourrait aussi être donnée une conférence de presse.
“Pour le moment, les agendas de quelques décideurs sont bloqués au 3 février, sans savoir le pourquoi du comment”, indique une source. Mais d’autres indications précisent que cette date n’est pas gravée dans le marbre: “La haute autorité de la transparence de la vie publique, qui se réunit le 27 janvier, flèchera le jour exact”, dit une source à RMC Sport. “Car en rendant son avis sur les deux candidats – Martin Fourcade et Vincent Jay – au poste de boss des JO, elle accélérera la constitution du cojo.” Si aucune fumée blanche ne sort ce jour-là, il serait impossible que tout se mette en place dès le 3 février.
En cas de validation du lieu, il faudrait faire de la place au plus de 100 collaborateurs qui occuperont les locaux, ce qui triplerait (au minimum) pour la deuxième année… avant de monter à près de 2.000 personnes dans les derniers mois avant les Jeux olympiques. Avec un siège qui sera aussi installé à Nice un peu plus tard.
Source : Lire Plus