«Pour moi, c’était inimaginable. » Lorsque son mari, Dino Scala, est arrêté le 26 février 2018 au petit matin, elle est sous le choc. La femme du « violeur de la Sambre », ayant violé et agressé sexuellement plus d’une cinquantaine de femmes entre 1988 à 2018 et condamné à vingt ans de réclusion criminelle en 2024, s’est confiée à RTL.
Elle évoque le jour où plusieurs policiers ont débarqué à leur domicile de Pont-sur-Sambre, dans le Nord. « Là, je vois défiler une quinzaine de policiers en civil. On me met dans le couloir, on m’annonce “viol”. Je dis : “Non, ce n’est pas possible, vous allez me dire, un viol ?” Pour moi, c’était inimaginable », raconte-t-elle sur les ondes.
Après l’arrestation de son mari, elle explique avoir été victime d’un lynchage médiatique, la poussant à déménager sous protection policière. « Vous ne pouvez plus sortir, il y a la presse partout », explique-t-elle.
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Au début du procès de Dino Scala à la cour d’assises du Nord en 2022, sa fille, enceinte de huit mois, est victime de « violences sévères ». « J’ai pris des coups. Ma fille a pris des coups. On est responsable de rien. Nous ne sommes pas responsables, nous sommes des victimes collatérales », confie-t-elle à RTL au bord des larmes.