Michel Barnier est bien parti pour obtenir “une mission temporaire” pour les Jeux olympiques d’hiver en 2030. Il devrait aider à la création du Comité d’organisation (COJO) avant la fin du mois de janvier.
Comme expliqué par RMC Sport samedi 14 décembre, le duo Michel Barnier – Martin Fourcade est bien parti pour lancer le projet des Alpes 2030. Selon plusieurs sources, Michel Barnier devrait obtenir “une mission temporaire” à la tête du comité d’organisation afin d’aider Martin Fourcade dans le lancement du projet. L’éphémère Premier Ministre a l’expérience dans ce domaine pour avoir été le co-président des JO d’Albertville en 1992.
Cette mission de représentant du CIO est bénévole et Barnier est partant pour ce nouveau défi. Il devrait aider à la création du Comité d’organisation (Cojo) avant la fin du mois de janvier.
“En clair, Barnier est la rampe de lancement pour la fusée Fourcade”, résume un proche du dossier.
Ce choix, qui montre l’instabilité permanente dans ce dossier, est surtout une défaite pour Laurent Wauquiez. L’ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes ne voulait pas de Martin Fourcade à la tête du Cojo 2030. Sauf qu’à l’instant T, Fourcade est bien le grand favori pour devenir le “Estanguet 2030”. Avec cette nouvelle réunion, Alpes 2030 gagne aussi du temps face à l’impatience du CIO ces dernières semaines.
À la tête de ce Cojo, il faudra être costaud. Depuis plusieurs jours, des documents, notamment sur les risques financiers autour de ces JO, sont publiés par différents médias. À tel point que Michel Barnier a saisi l’Inspection des finances, le 4 décembre dernier, afin de faire chuter les coûts des JO en deçà des 2 milliards d’euros. Le futur patron des Alpes 2030 va aussi devoir composer médiatiquement avec les sujets sociétaux qui se rattachent à ces Jeux olympiques (neige, climat, constructions…etc…) Une source reconnait “la sensibilité” des sujets traités qui est “bien plus importante” que sur les JO 2024, “surtout dans cette période où les sujets climatiques prennent une place très importante dans le débat public”.
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