L’ancien footballeur Toifilou Maoulida a posté un message sur les réseaux pour exprimer sa tristesse et sa crainte après les dégâts considérables causés par le passage du cyclone Chido sur l’île de Mayotte, d’où il est originaire. L’ex-attaquant de l’OM, Monaco et Montpellier attend de savoir si ses proches sont indemnes, alors que les autorités s’attendent à un bilan d’au moins plusieurs centaines de morts.
Des habitations ravagées, des hôpitaux détruits, des routes impraticables, des arbres éventrés et des moyens de communication extrêmement limités. Mayotte s’est réveillée en plein cauchemar après le passage dévastateur du cyclone Chido.
La violente tempête a frappé samedi de plein fouet le petit archipel de l’océan Indien, situé au large du Mozambique. Avec des vents à plus de 220km/h qui ont tout emporté sur le passage, à commencer par les nombreuses cases des bidonvilles installés sur l’île française.
Vu l’ampleur des dégâts, le décor apocalyptique et la précarité de certains résidents, les autorités vont mettre du temps à chiffrer le bilan de la catastrophe. Mais François-Xavier Bieuville, le préfet de Mayotte, table sur “plusieurs centaines de morts, voire des milliers”. De quoi créer une vive inquiétude chez les proches des Mahorais. C’est le cas notamment de Toifilou Maoulida. L’ancien attaquant de Ligue 1, qui a grandi à Marseille, a vu le jour à Kani-Kéli, au sud-ouest de Mayotte.
“Sans nouvelles de ma famille… Toutes mes pensées pour mes proches ainsi que le peuple mahorais”, a écrit l’actuel entraîneur des U17 du FC Metz. Formé à Montpellier, l’ex-buteur de 45 ans est passé par Rennes, Monaco, l’OM, Auxerre, Lens ou Bastia durant sa carrière. Il était notamment connu pour célébrer ses buts avec des petits messages écrits sur des bandelettes. Nul doute qu’il en aurait sorti un pour son île natale…
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