enquête•Plusieurs armes ont été découvertes dans le véhicule de l’homme qui s’est rendu samedi à la gendarmerie en s’accusant de cinq meurtres commis dans l’après-midi autour de Dunkerque
20 Minutes avec AFP
Publié le 15/12/2024 à 10h56 • Mis à jour le 15/12/2024 à 11h30
Le mystère s’épaissit et les questions se multiplient après les meurtres de cinq personnes samedi, près de Dunkerque (Nord). L’homme qui s’est rendu samedi à la gendarmerie et qui s’est accusé des meurtres commis dans l’après-midi autour de Dunkerque, âgé de 22 ans, n’est pas connu des services de police, a indiqué dans un communiqué ce dimanche la procureure de la République de Dunkerque, Charlotte Huet.
Placé en garde-à-vue, le jeune homme « est inconnu des services de police et de l’autorité judiciaire », a précisé la procureure et « plusieurs armes à feu ont été retrouvées dans sa voiture », a-t-elle ajouté.
L’enquête a été ouverte pour « meurtres précédés, accompagnés ou suivis d’un autre crime » et « acquisition, détention, port et transport d’armes de catégorie A et B », des faits sont passibles de la réclusion à perpétuité. L’enquête a été confiée à la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du service interdépartemental de la police judiciaire du Nord (SIPJ 59), toujours selon le communiqué.
Les victimes sont un homme âgé de vingt-neuf ans, tué devant son domicile, deux agents de sécurité dans l’exercice de leurs fonctions, et deux hommes qui « pourraient être de nationalité iranienne, être âgés de 19 et 30 ans et séjourner dans le camp avoisinant ». Selon la préfecture et la police, il s’agit de deux migrants.
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