Après la victoire face à l’Argentine lors du quart de finale des JO 2024 de Paris, Thierry Henry a expliqué à ses joueurs qu’il n’avait pas aimé le chambrage à la fin du match, avant de laisser éclater toute sa joie.
Le quart de finale des Jeux olympiques 2024 de Paris entre la France et l’Argentine restera sûrement l’un des matchs les plus électriques des joueurs de Thierry Henry lors de leur campagne teintée d’argent. Le 2 août dernier, les Bleus s’étaient imposés à Bordeaux face aux Argentins 1-0 grâce à un but de Jean-Philippe Mateta. La fin de match avait été électrique, entre chambrage d’Enzo Millot et bousculades au coup de sifflet final.
Enervé après cet épisode, le sélectionneur tricolore en avait touché deux mots à son vestiaire, lors d’une séquence diffusée sur France 4 à l’occasion d’un documentaire sur l’épopée de l’équipe de France aux JO. “Quand tu gagnes comme on a fait sur le deuxième but, on pensait qu’il y avait but. Tu viens, tu célèbres ton but, tu reviens, ce n’est pas la peine d’aller chambrer les Argentins. On s’est loupé, aucune classe. Maintenant, mettez ça de côté”, avait expliqué Thierry Henry à ses joueurs, avant d’exploser de joie, rapidement rejoint par son groupe.
Après cette victoire, les Français ont peut-être rendu la monnaie de leur pièce aux Argentins, plus que démonstratifs lors de leur victoire en finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Loin d’être le dernier à célébrer ce sacre, parfois à la limite de la grossièreté, Emiliano Martinez n’avait pas apprécié le chambrage des Bleus lors des JO 2024.
“Les Français sont des gens adorables. (…) Ce sont juste des rivaux pour nous car ils sont bons. En revanche, je n’ai pas apprécié ce qu’il s’est passé aux Jeux olympiques. Les Français ont célébré devant notre nez, nous ont donné des coups de pied et traité d’arrogants“, avait-il rappelé dans les colonnes de France Football. “Il y avait de la colère en eux. Les supporters paient leur billet, ils peuvent faire ce qu’ils veulent, mais les joueurs ont dépassé les bornes. Il faut du respect entre professionnels.”
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