à bout•Antoine Géraci, le président des Restos du Cœur de la Loire, craint pour l’avenir et ne sait plus vers qui se tourner pour obtenir de l’aide
20 Minutes avec agences
Publié le 28/11/2024 à 16h24 • Mis à jour le 28/11/2024 à 16h24
Dans la nuit de lundi à mardi, le local des Restos du Cœur de la Loire, situé à la Grand-Croix, a été visé par un nouvel acte de vandalisme. Le quatrième en moins de deux ans. Entre démotivation et peur, les bénévoles s’arrêtent les uns après les autres, rapportent nos confrères de France Bleu. Désormais, ils ne sont plus qu’une poignée à tenir les murs de ce local en ruine.
Le président de l’association, Antoine Géraci, fulmine, tout en laissant entrevoir une certaine lassitude. Son local a déjà subi à quatre reprises ces incivilités. Vandalisme ou caillassage, ces actes commencent à fatiguer le responsable. Cette fois, il s’en tire « seulement » avec une vitre cassée. Mais le problème est plus profond.
Faute de bénévoles, c’est l’existence de l’association qui est en péril. Pourtant, les bénéficiaires des Restos du Cœur ne manquent pas, bien au contraire. La demande croît chaque année. Mais le président a bien du mal à recruter et à garder les volontaires à cause de ces incivilités. Les gens finissent par avoir peur.
Pour ne rien arranger, le local est insalubre. Il appartient au diocèse de Saint-Etienne, qui n’a malheureusement pas les moyens d’entreprendre des rénovations. Antoine Géraci s’est donc tourné vers la mairie, mais pour le moment, rien de très concret n’a été conclu. Le président devra donc continuer à accueillir ses quelques bénévoles et ses centaines de bénéficiaires, dans ce lieu qu’il qualifie d’« indigne ».
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