Cauchemar•Cette femme a pardonné une première gifle et a ensuite vécu l’enfer durant une décennie. Épaulée par une association de Marmande, elle a changé de vie
20 Minutes avec agences
Publié le 26/11/2024 à 15h39 • Mis à jour le 26/11/2024 à 15h39
Durant plusieurs années, elle a subi des violences conjugales de la part de son mari. Cette femme, qui a désormais entamé une nouvelle vie, a témoigné de son calvaire à nos confrères du site Actu.fr. Sans l’intervention d’Annick Cornaggia, présidente de l’association SOS Accueil Femmes Enfants à Marmande (Lot-et-Garonne), la mère de famille a assuré qu’elle ne serait plus en vie aujourd’hui.
La romance avait pourtant bien commencé. La femme décrit son ex-mari comme quelqu’un de doux et gentil. Le couple se marie en 2012. Quelques mois plus tard, une discussion houleuse provoque une première réaction violente. Il la gifle. Elle le pardonne, mais ce qu’elle ne sait pas, c’est que ce geste violent sera le premier d’une longue série. Son mari vit des aides sociales et lui interdit de travailler. Dépendante, elle le suit régulièrement en Algérie où il a fait construire une maison. Des voyages qui prendront fin lorsque la CAF découvre leur situation.
Le couple écope d’une amende de 11.000 euros. La femme, qui subit déjà à cette époque les violences de son mari, le convainc de rester en France. Toutefois, celui-ci en décide autrement. Il prétexte que son père est mort pour repartir en Algérie avec elle et leur fille. À leur arrivée, le piège se referme. Son beau-père est encore vivant. Elle reste séquestrée plus d’un an. Battue ou encore violée, elle endure tous les sévices de son mari.
Finalement, elle contracte une maladie grave qui oblige le couple à rentrer en France. Quelques semaines plus tard, remise sur pied, elle et sa fille fuient le domicile conjugal en pleine nuit avec l’aide de l’association d’Annick Cornaggia. Elle saute dans un taxi à 5 heures du matin et met fin à dix ans de cauchemar. Depuis, elle a poursuivi sa vie et a eu un autre enfant. Ayant porté plainte contre son ex-conjoint, elle attend désormais la décision de la cour pénale.
À lire aussi