enquête•Des dizaines d’armes à feu ont été saisies dont certaines de catégorie A, qui regroupe des armes de grande capacité et des armes de guerre
20 Minutes avec AFP
Publié le 21/11/2024 à 17h36 • Mis à jour le 21/11/2024 à 21h14
Edit : Nous avons modifié la version initiale de cet article après la parution d’éléments nouveaux sur le profil des suspects et le motif de l’arrestation.
Des dizaines d’armes à feu ont été saisies. Trois hommes, dont un père et son fils affiliés à l’ultradroite, ont été interpellés mercredi pour détention d’armes, a indiqué jeudi le parquet de Villefranche-sur-Saône.
Les trois individus ont été arrêtés à leur domicile à Thizy et Vienne, au nord de Lyon, mais aussi dans la Loire, dans le cadre d’une enquête de la police judiciaire du Rhône, a précisé la procureure Laetitia Francart.
Des perquisitions sur les lieux, ainsi que chez la mère d’un des trois à Villeurbanne, ont permis de saisir de nombreuses armes à feu, a-t-elle précisé.
Selon une source policière, cet arsenal représente des dizaines d’armes de catégorie A – qui regroupe des armes de grande capacité et des armes de guerre, toutes interdites sauf autorisation particulière – et de catégorie B – qui nécessitent une autorisation.
Les trois hommes ont été placés en garde à vue et seront présentés vendredi à un juge dans le cadre d’une information judiciaire pour détention d’armes, a précisé Laetitia Francart.
Parmi eux se trouve un père de 59 ans et son fils de 29 ans membre de la section rhodanienne d’Egalité et Réconciliation, selon la procureure.
Cette association a été fondée en 2007 par l’essayiste d’extrême droite Alain Soral, qui a été condamné à plusieurs reprises pour provocation à la haine.
Lyon est l’une des places fortes de la mouvance de l’extrême droite radicale et compte entre 300 et 400 militants, selon les autorités locales.
Plusieurs groupuscules locaux ont été dissous ces dernières années par le gouvernement, dont le groupe identitaire Les Remparts en juin dernier.
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