antisémitisme•Il avait commis ses méfaits sans se soucier des caméras de surveillance
20 Minutes avec agences
Publié le 21/11/2024 à 14h58 • Mis à jour le 21/11/2024 à 14h58
Ce mardi, les policiers de Thouars (Deux-Sèvres) ont mis la main sur un jeune homme après plusieurs jours d’enquête. Celle-ci avait été ouverte à la suite de deux croix gammées taguées découvertes sur les murs du centre-ville. L’accusé a reconnu les faits, rapportent nos confrères de France Bleu.
Durant plusieurs jours, les policiers ont décortiqué les images de vidéosurveillance des rues jouxtant celle de Thouars et Saint-Jean-Thouars pour retrouver l’auteur des symboles nazis peints en rose. Leur patience a fini par payer. Le suspect, âgé de 19 ans, a été retrouvé.
En garde à vue, le jeune homme a tout avoué. Il est bien à l’origine de ces croix gammées qu’il a dessiné le soir du 31 octobre lors des festivités d’Halloween. L’individu a tout de même eu du mal à expliquer son geste, le qualifiant lui-même de « bête ».
Un tel acte est sévèrement puni en France. Pour ce genre de cas, le Code pénal prévoit une amende pouvant aller jusqu’à 1.500 euros. Ce type de provocation à la haine peut également être puni d’un an d’emprisonnement et jusqu’à 45.000 euros d’amende. Cependant, inconnu de la justice, le suspect a seulement écopé de travaux d’intérêt général d’une durée de 70 heures.
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