Justice•En janvier 2023, la compagnie avait demandé le départ d’un train alors que l’animal s’était réfugié sur les voies
Quentin Meunier
Publié le 09/11/2024 à 15h44 • Mis à jour le 09/11/2024 à 16h52
Clap de fin pour une affaire qui avait attisé les passions. Vendredi, la cour d’appel de Paris a relaxé la SNCF dans « l’affaire Neko », qui avait vu un chat mourir écrasé par un train le 2 janvier 2023, à la gare Montparnasse de Paris, rapporte France Bleu Gironde.
La Fondation 30 millions d’Amis, s’était portée partie civile et avait porté l’affaire au tribunal. Le chat s’était échappé du sac de ses propriétaires, une mère et une fille bordelaises, et s’était réfugié sous le train, au niveau des voies. La SNCF n’a pas voulu décaler l’heure du départ et prendre plus de temps pour secourir l’animal.
Une scène qui a logiquement traumatisé les propriétaires de Neko. « Je hurlais, je paniquais, j’interpellais des gens, racontait l’adolescente dans Le Parisien à l’époque des faits. Puis notre chat a été exécuté. » L’affaire avait beaucoup fait parler dans les médias, la mère organisant même une manifestation à Bordeaux.
En juillet 2023, la SNCF avait d’abord été condamnée pour négligence à verser des dommages et intérêts. Ayant fait appel de cette décision, la compagnie était à nouveau jugée depuis le 27 septembre. Le parquet avait demandé la relaxe de la SNCF, estimant qu’aucune faute n’avait été commise. La cour d’appel l’a donc suivi.
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