Championne paralympique de boccia lors de Paris 2024, Aurélie Aubert revient dans L’Équipe sur ses récents propos concernant sa nouvelle notoriété.
Non, Aurélie Aubert ne regrette pas sa médaille d’or. Bien qu’elle ait affirmé que sa “vie d’avant” lui manquait, la championne paralympique française de boccia a profité d’un long entretien à L’Équipe pour clarifier ses propos sur son gain soudain de notoriété après Paris 2024.
“Moi qui suis discrète, je trouve juste très bizarre d’être abordée dans la rue ou une boutique pour un selfie. Je ne peux plus être nature dans ma vie”, explique la jeune femme de 27 ans, qui prend son exploit sportif comme une “revanche” sur sa paralysie cérébrale.
Mais lorsqu’elle développe à nouveau, c’est avec nuance: “Je n’ai pas eu une vie très simple, je peux le dire… Mais ce que j’ai fait n’est pas si spécial. Tout le monde se focalise sur mon handicap, et alors? Je suis née comme ça. Le fauteuil, je ne le vois plus. Vous, vous ne pensez pas à vos chaussures quand vous marchez”.
Une façon de penser qui colle parfaitement au raisonnement de sa coach et assistante de vie. “Pour moi, le handicap n’existe pas. Aurélie est une sportive de haut niveau comme les autres, je ne lui passe rien. L’apitoiement n’est pas possible”, confie Claudine Llop Cliville.
Aurélie Aubert est devenue la première médaillée paralympique française de l’histoire de sa discipline le 2 septembre dernier, en s’imposant face à la Singapourienne Jeralyn Tan Yee Ting. “Ça représente des années de travail et j’espère que la boccia va être plus médiatisée et plus connue en France”, avait alors déclaré la championne, dont c’était le premier titre international de sa carrière.
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