Sept personnes ont été interpellées cette semaine dans le cadre de l’enquête pour cyberharcèlement dont a été victime Thomas Jolly, le directeur artistique des Jeux olympiques de Paris.
“Une première vague” de “7 interpellations” a été menée cette semaine partout en France dans l’enquête pour cyberharcèlement subi notamment par Thomas Jolly, directeur artistique de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier. “C’est une première vague d’interpellations, il y en aura d’autres, les enquêteurs iront jusqu’au bout”, a-t-on prévenu de même source, confirmant une information de France Info.
Selon les informations de RMC, 7 personnes (6 hommes et une femme), âgées entre 22 et 79 ans ont été interpellées dans les Alpes-Maritimes et l’Hérault. Elles seront jugées le 5 mars prochains pour des infractions de menaces de mort réitérées, cyberharcèlement et injures aggravées en raison de l’orientation sexuelle ou de l’appartenance vraie ou supposée à une religion.
“Certains, a-t-on souligné de source proche du dossier à l’AFP, ont des profils inquiétants”, évoquant, concernant l’un d’eux, un “professionnel de la haine”.
Thomas Jolly, mais également plusieurs artistes ayant participé au spectacle de la cérémonie d’ouverture des JO sur la Seine le 26 juillet, avaient été la cible de cyberharcèlement, de menaces de mort et d’injures aggravées sur l’orientation sexuelle et religieuse.
Dans sa plainte, déposée le 31 juillet, Thomas Jolly dénonçait “être la cible, sur les réseaux sociaux, de menaces et d’injures à caractère homophobe ou antisémite”, a précisé le parquet.
“Le cyberharcèlement consiste en des propos ou comportements répétés envers une personne ayant pour objet ou pour effet une altération de sa santé physique ou mentale, soit par un auteur agissant de manière répétée, soit par plusieurs personnes successivement agissant en meute même en l’absence de concertation entre elles”, a-t-il rappelé.
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