Plus de deux mois après la désillusion des Bleues du foot en quart de finale des Jeux olympiques de Paris 2024 face au Brésil (0-1), Eugénie Le Sommer (35 ans) est revenue sur ce douloureux événement dans un entretien accordé au journal L’Équipe.
Les Jeux olympiques, à domicile, avec une telle équipe… c’est comme si toutes les conditions étaient réunies pour enfin passer les quarts de finale. Alors ce samedi 3 août, aux alentours des 23h30, quand le coup de sifflet final a retenti scellant l’élimination contre le Brésil, la désillusion fut terrible au sein de l’équipe de France de football.
“Ça a été dur, car on doit gagner ce match”, a résumé Eugénie Le Sommer ce jeudi, dans un entretien accordé au journal L’Équipe. Un penalty manqué, plus d’une dizaine de frappes tentées… la malédiction des quarts s’est de nouveau abattue sur les Bleues. “Les trois jours qui ont suivi notre élimination, c’était très dur. Je suis restée chez moi, j’étais toute seule, je ne voulais pas sortir. Je ne voulais même pas partir en vacances. C’était comme si ma vie s’était arrêtée”, se livre l’attaquante de l’Olympique Lyonnais.
Un constat terrible, qui contraste énormément avec l’engouement de ces Jeux Olympiques de Paris 2024. Quand les Françaises du football étaient en larmes, Valentin Madouas et Christophe Laporte signaient un doublé (argent-bronze) en cyclisme-sur-route, Lisa Barbelin remportait une médaille de bronze magnifique en tir à l’arc. “C’est aussi pour cela que je me refusais à regarder la télévision. Je voyais les autres sportifs et j’aurais rêvé être à leur place et de communier avec le public. Psychologiquement, c’était trop difficile. Même aller à Paris, pour moi, ce n’était pas possible, c’était trop associé aux Jeux, à cet échec”, raconte douloureusement Eugénie Le Sommer à L’Équipe.
À 35 ans, celle qui compte 195 sélections avec les Bleues a forcément cogité après cette déconvenue. “Je me suis demandé si cela valait le coup de continuer”, explique-t-elle encore au quotidien, de retour en sélection pour la première fois depuis les JO. “Mais on m’a enlevé l’équipe de France pendant deux ans et je ne me voyais pas finir comme ça. J’ai envie de continuer à croire en ce titre.”
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